Distribution
Avec : Vanessa Van Durme
Présentation
Une femme, qui était un homme, raconte comment elle est devenue danseuse.
« Si l’on pose que le théâtre vit par la grâce de l‘opposition entre voiler et démasquer, Regarde maman, je danse, est la sublimation des deux. Mettre Vanessa en scène est une manière unique en son genre de partir en voyage. Elle seule connaît la destination finale… moi, je suis le système GPS. » écrit le metteur en scène Frank Van Laecke.
Mais dans cette production, Vanessa ne joue pas un rôle. Elle se joue elle-même : mission difficile, triple saut périlleux car le miroir auquel elle se confronte est impitoyable. Au cours de son histoire, tour à tour hilarante et touchante, elle évoque le petit garçon qu’elle a été. Un enfant qui jouait à la poupée et se déguisait avec la lingerie de sa maman. Un petit garçon qui créait son propre monde, dans lequel il était une princesse, une fée ou de préférence, une danseuse.
Un petit garçon qui, surtout, ne voulait pas en être un.
Le langage est cru, dur et explicite, volontairement dénué de fioritures et d’effets poétiques. Car seul l’humour féroce peut servir de bouclier à la guerrière qu’est l’auteure-actrice pour se protéger des regards blessants et des préjugés du monde.
Vanessa parle de la quête douloureuse de son identité et de sa place dans la société. Son ami Alain Platel a écrit après avoir vu l’une des avant-premières :
« Changer de sexe dans les années 70 témoigne d’un courage exceptionnel, car c’était un parcours du combattant qui coûtait du sang et des larmes. L’histoire de Vanessa, qui touche au plus profond, est une véritable leçon d’humilité. Que celui qui ose se proclamer "normal" jette la première pierre. »
Pour Frank Van Laecke, « Regarde maman, je danse » est avant tout le fado lancinant d’un être humain à la recherche du simple bonheur.
En vidéo
Extrait vidéo de "Regarde maman, je danse"
Dernières critiques
Par Romain Vallet
dimanche 28 avril 2013
Calendrier
Première représentation référencée
- ville non précisée -
Le
jeudi 25 janvier 2007
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Maison de la Culture de Bourges |
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