dimanche 05 avril 2015
Une écriture nerveuse et ciselée.
Par Mireille Davidovici
« Bucarest budapest chicago damas erice île rousse Ishinomaki isla negra jérusalem kiev kyoto », ces noms s’affichent sur un drap blanc, tendu en fond de scène, unique décor pour ce monologue à plusieurs voix qui s’articule en trois mouvements. On distingue les dires d’une femme, « la fille sur les planches » : insatiable voyageuse, elle s’adresse aux siens qui lui manquent ; elle évoque ses désirs et ses plaisirs, la solitude, la lassitude, le...