Le texte d'Eric Arlix est incarné par Georges Campagnac dont les paroles au rythme dur et saccadé précipitent le circassien dans un parcours effréné, l'incitant au surpassement dans une quête de performance. Coaching, parcours d'obstacle, super-héros dérisoire. Il fallait le talent d'un comédien au service des injonctions du texte, il fallait la prouesse d'un cascadeur pour souligner cette écriture, il fallait l'acier de la machinerie crée par Joël Fesel pour servir ce propos très politique qui traite de manière étonnante du new management dans nos sociétés contemporaines.