: Une ampoule et une palette…
Conçue sous forme légère et itinérante, le spectacle se propose d’aller à la rencontre de nouveaux spectateurs et d’être joué « au plus près ». Pour susciter le désir, la curiosité et donner envie de (re)découvrir le théâtre, autrement, et en parler. Cette proposition peut s’installer partout : bibliothèques, associations, établissements scolaires, entreprises, hôpitaux, conservatoires, universités, galeries, halls, foyers et autres recoins du théâtre. « Toute scène bien située n’a lieu nulle part, le théâtre peut se passer n’importe où hors des lieux, puisque c’est justement le lieu où ça n’a pas besoin d’avoir lieu pour être ».
Valère Novarina impose son oeuvre par des fulgurances et par la drôlerie.
Pour Louis de Funès est une pièce où l’on entre en solitude. Il n’y a pas d’état du
monde plus nu. Elle est l’exploration du corps de l’acteur où l’espace et la parole
se croisent dans le foyer respiratoire. Le langage y apparaît comme une figure de
la matière. La langue s’insurge et nous voilà prêt à « réentendre le langage humain
comme l’entendent les roseaux, les insectes, les oiseaux, les enfants non
parlants et les animaux endormis ».
Ici, les propos prêtés à Louis de Funès sont imaginaires. La figure du grand
comique populaire sert à faire l’éloge de l’acteur. Essai de théâtre en forme de
chant d’amour, c’est aussi un manifeste où s’expose une joyeuse colère contre
un « théâtre pesant, le ralentissement général et la valse des sourds ».
Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés
Déjà abonné,
Je me connecte
–
Voir un exemple
–
Je m'abonne
Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé.
Si vous souhaitez utiliser des contenus, vous devez prendre contact avec la structure ou l'auteur qui a mis à disposition le document pour en vérifier les conditions d'utilisation.