Par Delphine Padovani
dimanche 20 mai 2012
Derrière un Platonov hâbleur, brillant et séducteurpour mieux supporter la désillusion et l’ennuid’une jeunesse usée, se joue la recherche d’une lucidité totale faite d’espoir et de désespoir, d’amour et de trahison. Pleinement engagée, physique, forcément triste et joyeuse, la mise en scène de Nicolas Oton fait corps avec un chœur d’acteurs, emmené par Frédéric Borie qui campe Platonov avec talent.
La jeunesse nourrit la vie, assurément ! C’est parce que cette pièce est comme la vie, un brouillon de vie où il n’y a pas de sujet, où tout est mélangé, le profond et l’insignifiant, qu’à chaqueinstant j’aimerais que l’on passe du rire aux larmes.
Nicolas Oton
Par Delphine Padovani
dimanche 20 mai 2012