La culture doit être un territoire dynamique par la créativité, la variété des formes et la richesse des thèmes qu’elle aborde. La qualité de vie en ces temps de crise de repères, d’exemples sociaux passe nécessairement par la vitalité de la culture, donc par le gage des artistes à évoquer et interroger de vraies questions de notre décadence. L’art et la culture doivent être indispensable à l’humain et à son devenir.

S’emparer frontalement des grandes questions de notre temps et particulièrement celles encore très peu évoquées comme les violences faites aux femmes et aux enfants (Viol, inceste, pédophilie…) tout autant que la question de la responsabilité des pouvoirs publics et des parents dans ce mutisme collectif et complice.

Nous croyons aujourd’hui comme jamais que ces préoccupations devraient être au coeur de tous. Elles devraient être le liant, des bases sur lesquelles doivent reposer notre reconstruction.
S’en préoccuper c’est redonner à chacun le recul nécessaire devant cette frénésie qui nous enlise dans l’effroi et l’impuissance devant tant de bestialité. Redonner à chacun le pouvoir d’agir, de réagir.

Comment s’empêcher d’être choqué par l’indifférence collective face à ses abus qui quadrillent le monde. On croirait presque que tout tourne rond dans le meilleur du monde. Mais que de vies brisées, que de gueules cousues, que d’envies ignobles… quand l’animalité se fait vertu !!!
Sujets tabous. Tout se passe comme s’il y avait une prime à l'impunité. Et partout le nombre croît. Les obstacles pour lever le voile sur ce drame sont nombreux.

Comment réinventer des rapports humains qui favorisent la reconnaissance des droits humains socialisent les victimes et punissent les pervers. Comment combattre l’exclusion de la femme et de la jeune fille… comment venir à bout de notre misère morale ? tels son nos enjeux et notre engagement.