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OpenSpace

+ d'infos sur le texte de Sylvain Renard
mise en scène Sylvain Renard

: Présentation

Les univers virtuels portés au théâtre pour questionner l’humain, réel ou projeté, dans une mise en scène résolument hybride comme un pont entre les mondes

Openspace, une histoire de fuites, de poursuites, réelles, virtuelles/ À la recherche de sa femme dépendante d’un jeu en réseau nommé OpenSpace, un homme décide de la rejoindre dans l’univers virtuel. Devenant l’avatar Zapf Dingbats, il ne sait pas qu’il s’aventure dans un monde qui insidieusement le ”met à jour”. D’abord réfractaire à cet environnement numérique, trop attaché à la vie matérielle, Zapf devient malgré lui, au gré de ses rencontres dans le jeu et au fur à mesure que ses relations avec sa femme se détériorent dans la vie réelle, complètement accroc à son écran. Il est alors projeté dans un mode de vie absolument inédit. Dans cette odyssée, il perd son humanité...


L’hybridation scénique, comme interpénétration des mondes virtuel et réel/


Dans la mise en scène, nous imbriquerons les mondes virtuel et réel. Nous souhaitons égarer le spectateur, le perdre dans un monde aux contours incertains. Ces paysages dont les personnages parlent sont-ils réels ? Et ces personnages qui sont-ils vraiment ? Quelle est la nature des sentiments qu'ils éprouvent ? Le monde réel qu'ils évoquent est-il virtuel ? Qu'est-ce que le réel ? Qu'est-ce que le virtuel ? Nous souhaitons rendre les frontières poreuses. N'assiste-t-on pas à l'avènement d'une réalité hybride ? La création sonore rendra présents les mondes dématérialisés du logiciel.


Le virtuel au crible du théâtre/


Sur un mode tragi-comique, la pièce traite des hiatus entre vie réelle et vie virtuelle chez les joueurs d’un jeu en réseau nommé OpenSpace. C’est une pièce sur la fuite devant une réalité qui paraît soudain trop pesante, trop imparfaite, trop réelle... Les personnages trouvent refuge dans un monde de fantasmes, celui du jeu, celui des écrans d’ordinateur. Les mondes virtuels du jeu ressemblent lointainement aux paradis artificiels de Baudelaire, leur attrait puissant sur les personnages révèle la conciliation difficile des aspirations du corps et de celles de l’esprit chez l’individu, la dualité de l’homme.
L’idée de départ de la pièce est de faire jouer des avatars par des acteurs en chair et en os et par la distance ainsi créée de porter un regard critique et/ou parodique sur le virtuel. La question de l’interpénétrabilité des mondes virtuel et réel, se propage dans la pièce, comme une onde de choc : comment la réalité retentit sur le monde virtuel et comment insidieusement le virtuel modèle la réalité de façon uniforme, cauchemardesque.
La pièce traite aussi des apparences trompeuses, thématique réinventée ici à travers l’occurrence ultra contemporaine de la virtualité. Les personnages se dissimulent derrière leurs avatars et leur écran. Mais, au fil d’un scénario qui les met à mal, ils seront contraints à tomber le masque.


Autour de la pièce/


La pièce a été écrite en 2008 lors d’une résidence d’écriture à la Chartreuse de Villeneuve-les-Avignon.
Elle a fait l’objet de lectures par l’auteur au Festival d’Avignon, programmation d’été de la Chartreuse (2008), puis au Théâtre Athénor (2008), à la médiathèque Hermeland (2009), à la médiathèque de Guérande (2010), ...
Sélectionnée par le comité de lecture du Théâtre du Rond-Point, elle y est lue en janvier 2009 dans le cadre des mardis midi, ainsi qu’à l’Espace Gérard Philipe de Fontenay-sous-Bois (Compagnie Influencènes).
Elle est publiée par Color Gang EDITION (2008).

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