theatre-contemporain.net artcena.fr

Accueil de « Oncle Vania »

: Présentation

Le Collectif Les Possédés s’empare de la célèbre histoire de la vente d’une maison de famille. Face à la décision du père de se séparer de la maison, chacun des personnages va prendre position, se débattre à sa manière entre la foi et le renoncement, entre désirs et réalité. Situation tchékhovienne par excellence, l’événement révèlera les contours des personnalités et troublera le jeu des relations humaines.

Le vieux et vaniteux professeur Sérébriakov est venu se retirer à la campagne, dans la maison de sa première épouse. Cette arrivée perturbe la vie paisible de Sonia, la fille du professeur, et d’Oncle Vania, qui à eux deux exploitent tant bien que mal le domaine. L’attention des proches, et de Vania lui-même, très vite se cristallise sur Eléna, la seconde et très désirable et jeune épouse de Sérébriakov. La crise éclate. Inévitable. Violente.


Puis, c’est, avec le départ du couple, le retour au calme. Mais c’est là que se révèle la véritable nature du drame : la résignation. Car c’est de cela qu’il s’agit : l’hiver à la campagne, le thé à sept heures du matin, les soirées interminables, le dégoût des autres et surtout de soi-même... L’ennui, comme une espèce de boue gluante dans laquelle ils s’enlisent, comme des sables mouvants qui les engloutissent tous.


Dans un dernier sursaut, ils sortent la tête, essaient de haïr, d’aimer, de tuer, de se tuer ... Ils n’en ont plus la force, ni l’envie. Rien que de penser à tout ce qu’ils auraient pu être, à tout ce qu’ils auraient pu faire... Oui, mais quoi ? Ailleurs, sans doute, il existe autre chose, une autre vie...


« Au centre de l’espace, une table. Autour de la table, les comédiens. À proximité des comédiens, les spectateurs. Le dispositif est tri-frontal. Pour ce vaudeville tragique, nous voulons que les spectateurs se sentent inclus dans l’espace de jeu, l’objectif étant de démythifier le rapport des spectateurs à l’espace théâtral. Ils sont chez eux, chez nous. On ne sait plus trop. Les frontières entre fiction et réalité, entre les acteurs et les spectateurs, devront disparaître... » D’emblée le comédien et metteur en scène Rodolphe Dana donne le ton de cet "Oncle Vania", qui va à l’essentiel et qui parvient encore aujourd’hui à réinventer Tchekhov.

imprimer en PDF - Télécharger en PDF

Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés
Déjà abonné, Je me connecte Voir un exemple Je m'abonne

Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé.
Si vous souhaitez utiliser des contenus, vous devez prendre contact avec la structure ou l'auteur qui a mis à disposition le document pour en vérifier les conditions d'utilisation.