Spectacle en anglais surtitré en anglais.

Le New York Times le considère comme "l’un des artistes les plus novateurs et marquant du théâtre expérimental de ces dix dernières années".

Débarqué de Fargo dans l’underground new-yorkais au milieu des années 90 pour y poursuivre sa carrière d’auteur, metteur en scène et compositeur, Richard Maxwell fonde la troupe des New York City Players avec laquelle il a depuis écrit et dirigé une vingtaine de pièces.

Dans la lignée des créateurs du théâtre américain d’avant-garde, parmi lesquels le Living Theatre, Richard Foreman et le Wooster Group, il s’attache à questionner les codes théâtraux traditionnels. Son travail d’écriture, de mise en scène et de direction d’acteurs consiste à débarrasser au maximum la scène de tout ce qui pourrait faire théâtre à travers une approche hyperréaliste, des mises en scène minimalistes et un jeu d’acteurs dépouillés de tout débordement. Les personnages de Maxwell ne jouent plus. Ils sont à bout. L’émotion est avant tout dans les mots. Les phrases sont servies sèches, sans appel, souvent répétées à l’identique, avec de simples variations d’intensité. Mais derrière l’apparent formalisme, c’est la complexité des relations humaines qui intéresse Maxwell.

Sa nouvelle pièce, Ode to the man who kneels, créée au Festival du Belluard l’été dernier, s’inscrit dans l’esthétique des précédentes. Dans un décor minimaliste, entremêlée d’intermèdes musicaux chantés par les cinq comédiens à la manière d’une rengaine, elle se réfère au genre du western en évoquant un homme-debout, qui est le type même du lonesome cow-boy sans peur et sans reproche.