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: Dossier Pièce (dé)montée

Un dossier à télécharger en PDF sur le site Pièce (dé)montée.

Auteure de ce dossier : Caroline Bouvier, professeure de lettres


Edito


Difficile d’assigner à Alessandro Baricco une place fixe, tant la diversité de sa formation et de ses activités en font une figure singulière et unique : journaliste, auteur d’essais sur la musique, fondateur d’une école d’écriture à turin, la Scuola Holden, cinéaste, mais surtout écrivain, bien que là encore il ne soit guère possible de lui assigner un genre particulier.


À preuve, ce texte étrange, écrit en 1994, Novecento. Un monologuo et traduit en français en 1997 sous le titre Novecento : pianiste. Si l’on retrouve dans cette œuvre des thématiques amorcées dans ses deux premiers romans, Châteaux de la colère (prix médicis étranger en 1995 mais publié en italie dès 1991) et Océan Mer (1993) comme la toute-puissance de la musique ou la fascination des grands voyages transatlantiques, Alessandro Baricco semble abandonner la forme romanesque pour le théâtre, en conviant son public à entendre l’histoire de novecento, le plus grand pianiste de tous les temps, racontée par son meilleur ami, le trompettiste Tim Tooney. Pourtant le texte n’est pas une pièce de théâtre à proprement parler et sans doute est-ce ce caractère hybride (et les problèmes qu’il suscite) qui a attiré André dussollier, lui-même acteur de cinéma et de théâtre, auteur et metteur en scène.


Obsession de la mer, pouvoirs de la musique, nostalgie d’un monde désormais disparu, image de l’artiste, telles sont les facettes d’un texte dont il avoue avoir été ébloui dès sa parution, mais qu’il n’ose aborder qu’aujourd’hui, seul sur scène avec quatre musiciens, dans une mise en scène qu’il signe avec Pierre- François Limbosch, qui assure également la scénographie.


Le présent dossier propose des pistes de recherche et des exercices, avant de faire découvrir aux élèves l’univers d’Alessandro Baricco, le monde disparu des paquebots de ligne, ce mélange surprenant de misère et de luxe extrême, à l’image de cette nouvelle musique qui se répand à travers le monde, le jazz. Plus largement, il interroge le passage du texte à la scène, en questionnant la théâtralité de ce monologue dont la figure première reste l’artiste errant sur les mers et voué à la solitude.


Sommaire


Édito


Avant de voir le spectacle / la représentation en appétit!

  • Entrer dans l’univers d’Alessandro Baricco
  • Novecento, pianiste
  • Novecento sur scène, une évidence ?

Après la représentation Pistes de travail

  • Faire surgir le passé : une scénographie au service de la narration
  • Novecento, un conte de fées moderne ?
  • « Joie d’être au monde et de le chanter »

Annexes

  • Les grands paquebots transatlantiques
  • Présentation de l’orchestre
  • Dire la musique
  • Du récit au texte théâtral
  • Représenter la tempête
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