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Nos vertiges intérieurs

Jean-Philippe Albizzati ( Mise en scène )


: Présentation

D’après des poèmes d’ Alejandra Pizarnik et une auto-fiction de Jean-Philippe Albizzati

L’objet de notre recherche est de faire un poème scénique (corps, voix, mouvements) à partir de la poésie d’Alejandra Pizarnik, autrice argentine (1936 – 1972). Sa vision depuis l’autre rive, entre rêve et folie, suppose un voyage dans les limbes de la nuit – les filaments du rêve, ses obsessions quant à l’au-delà de la vie. J’y vois la pulsion érotique de corps sauvages livrés à eux-mêmes, à l’angoisse de la nuit et à son inquiétante étrangeté, une forme de beauté démembrée. Le noir nous invite à chercher la lumière à l’intérieur de l’absence de lumière, déceler le scintillement de l’astre qui fore la cosmologie du sang, du cannibalisme de la tragédie d’une existence malade.


N’ayons pas peur d’être mystiques : les poèmes de Pizarnik constituent une mélopée d’amour depuis la nuit, depuis l’étreinte de la mort à venir – l’absence de futur en dehors du rêve et du cauchemar. Puissances du cri et de l’épicentre de la terre. Promenade dans les cercles d’un enfer de visions découpées à la hache où le rêve sublime la peur de la mort, le souffle organique de l’abîme. Pizarnik parle du matérialisme du rêve. Je m’y essaye ici avec des mots à peine éclos pour me rappeler que toutes les heures passées en dehors du monde des vivants n’est pas un monde disparu pour toujours mais un espace fécond pour la création.

Jean-Philippe Albizzati

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