: Entretien avec Mathilde Monnier
Propos recueillis par Patrick Sourd
Quels désirs président à ton travail sur le plateau ?
Plus que la danse elle-même, je travaille sur le mouvement. Mes pièces se jouent en miroir de ce que les spectateurs peuvent savoir de leur propre rapport au mouvement.
Quelles idées à l’origine de ce projet ?
Certaines pièces nécessitent du temps et n’apparaissent vraiment qu’au fil des tournées. C’est le cas de Publique qui a trouvé ainsi sa maturité et que j’ai très envie de montrer à nouveau. D’un autre côté, il y a Nos images, une pièce qui se rejoue presque entièrement chaque soir comme si elle interrogeait en permanence la forme de son écriture.
Qu’est-ce que ça révèle ?
J’aime travailler sur les frontières pour élargir le champ de ce que pourrait être la danse. Dans Publique, je me confronte, à travers la musique de PJ Harvey, au vécu du public, celui qu’a chaque spectateur de la danse dans les fêtes et en discothèque. Dans Nos images, à travers la réunion de trois artistes autour du thème du cinéma, c’est une certaine forme de jouissance née de cette rencontre que nous partageons avec le public.
La place de ces pièces dans ton parcours ?
Je vois plutôt mon travail comme un enchaînement de pièces que comme une suite de pièces séparées.
Ton urgence ou tes attentes à présenter ce travail aux spectateurs du T2G ?
Ça fait aussi partie de ma démarche d’essayer de voir comment mes pratiques de la scène peuvent faire lien avec les attentes du public. La rencontre d’un spectacle avec ses spectateurs questionne en permanence ce que je fais.
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