: Présentation
13 Août 2018, un motel à Santa Rosa, Nouveau Mexique, 95° farenheight. Devant la chambre 401, une Harley Davidson encore fumante se repose pour la nuit. Elle doit mener Sylvie au terme de son road-trip : Los Angeles. Devant la chambre 402, une Cadillac fait étape. Elle doit mener Jean-Philippe à Chicago. La Cadillac et la Harley vont-elles poursuivre leur chemin ou l’une d’elle va-t-elle embarquer un deuxième passager ?
Intention des auteurs
« L’essentiel est invisible pour les yeux. » Antoine de Saint Exupéry
L’inconnu, le mystère, le dépaysement et les grands espaces ont été notre motivation première. Un homme et une femme se rencontrent à des milliers de kilomètres de chez eux. Ils vont apprendre à s’apprivoiser le temps d’une nuit, à travers une cloison grâce à laquelle l’éveil des sens tiendra une place déterminante. Dans un monde où la communication est basée sur l’immédiat et l’image, la privation de la vue permet de s’ouvrir à l’autre, de sentir, d’entendre, débarrassé du mensonge des apparences.
La fragilité de leur état psychologique et l’éloignement géographique entraînent les deux personnages à se livrer l’un à l’autre de façon singulière. Ils s’interrogent sur la recherche du bonheur et la conception de la réussite.
« Rien ne ressemble plus à une vie ratée que certaines réussites. » Julien Green
Faut-il privilégier « l’avoir» aux dépens de « l’être ? » Les efforts et les tentatives répétées de Jean-Philippe pour découvrir l’apparence de Sylvie donnent à la pièce un ressort comique,nourri de réflexions sur notre société.
Myriam Grélard et François Cracosky Var Matin Rencontres théâtrales : ne manquez pas Blindtest Voir
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