Ainsi commence une bizarre enquête policière où gravitent de nombreux personnages au croisement des cultures, de la télé et des légendes: la femme, le maître, l’ami, la voisine, le policier et même un chien. Pour ce spectacle bourré d’humour, en chansons et monologues sur fond de décor vidéo, le comédien, metteur en scène et musicien Abdelwaheb Sefsaf devient aussi auteur en adaptant, très librement, Mon nom est rouge du grand écrivain turc Orhan Pamuk.

La "Médina", c’est celle qui emprunte aux personnages de Dallas les noms de ses tissus orientaux pour en rehausser le prestige. Tissus "Sue Ellen" ou "Pamela" pour déclencher l’achat compulsif chez la ménagère voilée de moins de 50 ans. "Mérika" c’est l’Amérique, l’endroit de la fascination paradoxale, un symbole de liberté dont on rejette les travers et la décadence. Le lieu de tous les possibles et de tous les impossibles.