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Moi, canard

+ d'infos sur le texte de Ramona Badescu
mise en scène Enora Boëlle

: Présentation

« Un spectacle pour les enfants et pour les anciens enfants. Un spectacle pour se réconcilier avec l’enfant qu’on a été ? Et surtout un spectacle pour les futurs adultes.


Parce que l’on grandit, on cherche une place, SA place, son petit chez soi. On se construit seul face au monde, accompagné ou non, des uns et des autres rencontrés au bord du chemin. On avance et on construit sa maison d’abord en paille, puis en bois et enfin en brique. Sur le chemin, il faut apprendre à partager, écouter, échanger, se protéger. Pour s’affirmer. Jungle sociale contemporaine, elle est le lieu de tous les défis, de toutes les expériences. Impossible de ne pas passer par le qu’en dira-t-on. Vilain canard deviendra cygne. Petit d’homme deviendra grand. Il n’est pas question de happy-end mais plutôt d’une ouverture sur le monde et sur ce que grandir veut dire.


Sur scène, un musicien, Grégaldur, homme-orchestre déglingué issu de la scène D.I.Y et Abigail Green comédienne (et parfois chanteuse) pas aussi sage qu’elle en a l’air. Abigail, narratrice, prend la voix de ce canard. Grégaldur, témoin extérieur, partage, appuie et ponctue la narration par touche sonore.
Des couleurs. Des objets. Un parcours. Un chemin. Des formes et du ludique.


Le Vilain Petit Canard est présent depuis bien longtemps dans mon esprit. Peut être même avant l’envie de faire du théâtre… Les deux se- raient-ils irrémédiablement liés ? Jouer à être un autre, sortir de son quotidien pour s’inventer d’autres vies, oublier celle trop réelle du quotidien, le contact parfois rugueux avec le monde alentours. Raconter d’autres mondes : une évidence au théâtre. Alors, qui de l’œuf ou de la cane ?…
Un canard victime ? Ou un canard qui n’est pas à sa place ? Un canard qui trace sa propre route au mépris du danger et de l’inconnu. Un canard boiteux aventureux avide de découvertes et de rencontres. Un canard un peu trop grand, un peu trop gros, un peu trop discret ou un peu trop sage qui sort du peloton familial et rencontre d’autres canards qui finalement parlent la même langue, ou comprennent, ou écoutent et découvrent. Trouver sa juste place au milieu de la jungle. Trouver ce petit je-ne-sais- quoi qui fait qu’on est enfin en sécurité. »

Enora Boëlle

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