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Médée

+ d'infos sur le texte de Jean Anouilh
mise en scène Ladislas Chollat

: Notes de mise en scène

Scénographie
Une Médée actuelle.
Une scène du quotidien.
Un monde contemporain.
Et peu à peu, au fur et à mesure de l’avancée de l’action comme un retour au mythe antique.
Le souffle de la tragédie.
Et d’une jeune femme sort le monstre.


Décor / Jean-François Servigne
Là où ils sont, Médée et Jason ne peuvent pas aller plus loin.
Ils sont poursuivis de toutes parts pour les crimes qu’ils ont commis.
Plus aucun pays voisin ne veut d’eux.
Ils n’ont plus de moyens pour acheter qui que ce soit.
Face à eux la mer.
Pour rendre cet espace sur la scène, du feu, une caravane, un ciel étoilé, fait de guirlande électrique.
Autour des personnages, la nuit noire pour pouvoir mieux faire disparaître l’espace justement et pouvoir recentrer l’action de certaines scènes dans des points précis comme on zoome au cinéma.
Le feu comme de la lave qui rentrerait en fusion à la fin de la pièce.
Puisque il faut que tout brûle sur le passage de Médée.


Musique / Frédéric Norel
Anouilh conserve le découpage de la tragédie d’Euripide en cinq épisodes mais y enlève les passages du chœur.
A la place de ces passages, un moment d’arrêt dans l’action. Plus rien ne bouge sur le plateau si ce n’est la lumière. Pendant ce temps d’arrêt, une musique composée par Frédéric Norel pour cette création, toujours la même, qui s’enrichira d’un instrument à chaque épisode. Comme un cérémonial.



Costumes / Christiane Chollat
Costumes d’aujourd’hui.
Jason et Médée ont été prince et princesse il y a 10 ans.
Alors costume de luxe.
Mais vieux costumes de luxe.
Costumes mal assortis.
C’est la nuit, il fait froid, alors costumes en superposition.
Et puis pour Médée, à la fin de chaque épisode, une couche du costume est enlevée.
Et sous la Médée d’aujourd’hui apparaît peu à peu la Médée antique, tragique, la sorcière, la petite fille du soleil.
Costume brillant. Brûlant.


Distribution
J’ai choisi une jeune actrice pour incarner Médée : Elodie Navarre a 28 ans.
Cette jeunesse me semble nécessaire à la compréhension de la pièce.
Le peu d’attachement que Médée porte à ses enfant, son amour pour Jason qui dépasse largement son amour maternel me font croire qu’elle ne les assume pas, et qu’elle n’était pas encore prête pour une maternité.
J’ai connu Elodie Navarre lors de la Création au Théâtre National de Marseille La Criée des « Fausses Confidences » de Marivaux où elle jouait aux côté de Gérard Desarthe et Danièle Lebrun. Derrière son allure de jeune fille fraîche elle a, je crois, la rage nécessaire pour incarner ce personnage.
Je confie le rôle de Créon à Gildas Bourdet, qui revient ainsi à la scène après avoir passé trente ans dans le fauteuil de metteur en scène.
C’est Benjamin Boyer qui interprètera Jason. Ce sera notre troisième collaboration après « On ne badine pas avec l’amour » et « Le Barbier de Séville ».
La nourrice sera interprétée par Sylvianne Goudal, avec qui j’ai déjà eu le plaisir de travailler en tant qu’assistant metteur en scène, puis lors des trois éditions du festival d’Ermenonville.
Pour le rôle du « garçon », je suis heureux d’intégrer à la troupe un jeune comédien, tout juste sorti de l’école du Théâtre national de Strasbourg, Gilian Petrovski.
Grégory Vouland fidèle de la compagnie (depuis... 10 ans !) complètera cette distribution et m’assistera sur cette création en gérant particulièrement les deux enfants qui seront sur scène avec nous à chaque représentation.

Ladislas Chollat

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