: Présentation
Les chorégraphes Dalisa Pigram, Serge Aimé Coulibaly et six danseurs époustouflants de la compagnie australienne Marrugeku se penchent sur les sensibilités culturelles et politiques de la Nouvelle-Calédonie et de l’Australie.
« La colonisation nous a façonnés. Défaire le passé est impossible », affirme Le Dernier Appel, une pièce inscrite dans le contexte particulier de l’histoire du Pacifique et de la décolonisation, qui porte une réflexion forte sur l’héritage culturel colonial. La compagnie Marrugeku est en elle-même un symbole de ce vaste territoire, de l’Australie et du Pacifique sud, et rassemble en son sein une équipe pluriethnique de danseurs kanaks, aborigènes, issus de l’immigration et anciens colons vivant en Australie et en Nouvelle-Calédonie. Pour cette pièce, les directrices artistiques de Marrugeku, Dalisa Pigram et Rachael Swain ont fait appel au chorégraphe burkinabé Serge Aimé Coulibaly. Ensemble, ils questionnent la disparition du mode de vie des anciens, l’impact du référendum d’autodétermination de 2018, et l’histoire des peuples. Entre danses urbaines et danses traditionnelles oubliées, _Le Dernier Appel_explore les interactions politiques et personnelles d’une émancipation actuelle et à venir, comme un appel ultime à remettre les choses en ordre et le signal d’un nouveau monde !
Agnès Izrine
Agnès Izrine
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