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Maman et moi et les hommes

+ d'infos sur le texte de Arne Lygre traduit par Terje Sinding
mise en scène Serge Lipszyc

: Présentation

Entre la première et la dernière réplique de « Maman et moi et les hommes », près de soixante ans se sont écoulés. Nous suivons ainsi le destin d’une famille sur trois générations : trois héroïnes qui, de mère en fille, rejoueront le même échec relationnel avec les hommes. Une succession de scènes courtes, haletantes, qui, toutes, offrent un regard vrai sur les êtres humains, sans complaisance, mais avec tendresse.


Nous sommes en 1943, à Knatten. Sigurd et Gundrun se marient, pour le meilleur mais bientôt pour le pire, puisque Sigurd quitte le foyer peu après la naissance de Liv… C’est le premier rouage d’un engrenage qui précipitera cette famille dans le malheur. Dans cette construction savante de brefs monologues à la troisième personne, jamais on ne s’appesantit sur la psychologie des personnages. Le rythme est soutenu, balayant le passage du temps, puisque l’action se déroule durant soixante ans. « Voilà une pièce qui porte bien son nom, écrit le metteur en scène Serge Lipszyc. Il y est question de maman, de fille, de rapport mère-fille et... des hommes. Ils sont trois, mari en partance, mari de substitution, et étrange étranger qui paiera l’addition pour les deux autres. La pièce qui se déroule sur ces trois générations entre 1943 et les années 2000 est un formidable outil de réflexion sur les rapports mère-fille, la transmission, l’atavisme, ce qui nous reste et ce qui nous échappe.


Pièce froide, autarcique, qui questionne le couple, l’enfant, ses joies et ses blessures secrètes. C’est aussi une pièce qui interroge sur le rapport ville-campagne, ce que chacun y projette, ce qui bouge et ce qui demeure. L’essentiel est entre les mots (maux). Mais c’est aussi un voyage dans trois époques, l’après-guerre de tous les possibles, les années 60 / 70 où s’opère le renversement des valeurs et les années 2000 en recherche éperdue de sens. Les six personnages seront joués par trois comédiens. C’est une formidable partition pour eux. Les dialogues sont brefs, les scènes très courtes s’enchaînent. Le procédé est quasi cinématographique et c’est pourtant du théâtre. Noir, caustique, drôle, émouvant et glaçant parfois. »

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