lundi 11 avril 2016
L’après-apartheid épinglé au cœur
Par Brigitte Salino
Les murs du Théâtre des Bouffes du Nord, à Paris, semblent ruisseler de chaleur. Une chaleur moite, qui colle aux corps et que le ventilateur à pales brasse en vain, dans la nuit d’orage qui s’annonce. Nous sommes en Afrique du Sud, où Mademoiselle Julie, d’August Strindberg, fait une halte. Pour l’occasion, elle devient Mies Julie et quitte les brumes du Nord qui l’ont vue naître, en 1888. Ce n’est pas la première fois que cela lui arrive :...