Madame Diogène « est d’abord celle qu’on ne voit pas – qu’on ne veut pas voir, dont tout le monde se fout et que tout le monde fuit. Dont personne ne connait l’histoire. Que personne ne veut connaitre. ». Son histoire a pourtant été racontée au Théâtre des Marronniers, du 8 ......

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« ... la portée à la fois anxiogène et émouvante du livre se retrouve concentrée entre les mains d’une comédienne qui témoigne d’une grande solidité dans l’interprétation de ce personnage ambigu (...) Une multiplicité de personnages qui repose sur les épaules d’une seule comédienne. C’est ce qui contribue finalement à accroître l’atmosphère de douce et terrifiante folie qui règne sur la pièce.»...

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"Sur la scène Jeanne Guillon seule sans artifices joue à merveille. Elle nous prend aux tripes, nous émeut, nous met mal à l'aise. Elle est éblouissante au milieu de nulle-part. La mise en scène donne une grand part à l'imaginaire. Un décor simple où chacun imaginera ce lieu insalubre."...

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Il est étonnant que des psychiatres aient associé la figure du philosophe Diogène qui prônait le dénuement total, au comportement de certaines personnes souvent âgées et isolées souffrant du syndrome d’accumulation compulsive. Il est vrai que la solitude et les objets ne font pas toujours bon ménage dans un logement exigu.

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" D’une voix douce qui dit avec vivacité le texte précis, hallucinatoire et poétique d’Aurélien Delsaux d’après son roman, Jeanne Guillon, dirigée par l’auteur, entraîne le spectateur dans un bien étrange voyage, le récit d’une folie ordinaire."...

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" ... l’interprétation de Jeanne Guillon est absolument remarquable. (...) Madame Diogène est une performance tant littéraire que théâtrale, à laquelle le spectateur ne peut rester insensible, et il faut du temps pour «sortir» de la pièce. Les amateurs de théâtre contemporain seront forcément conquis, et les moins érudits apprécieront la force du texte et de l’interprétation. "...

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