Confrontée au manque d'argent, une troupe de théâtre, "Les Corsaires", tente de monter Macbeth. Par un geste qui n'est évidemment pas désintéressé, Max, un riche mécène se présente pour les aider. Son but: jouer le premier rôle ! S'en suit une collaboration ambiguë et malsaine... Pressions psychologiques, abus de pouvoir, et corruption conduiront inéluctablement la troupe vers la folie meurtrière qu'elle souhaitait dépeindre an travaillant Macbeth.

Le spectacle s'ouvre sur la première de Macbeth mais, peu à peu, Les Corsaires font voler en éclat la tranquillité de la représentation en plongeant le public dans les méandres de la création.

Pressions psychologiques, abus de pouvoir, violence, tels seront les faits et méfaits qui conduiront notre troupe, au fil des répétitions, à confondre fiction et réalité, et à s’engouffrer inéluctablement vers la folie meurtrière qu’elle souhaitait dépeindre en travaillant Macbeth.

Dans Macbeth, Titre provisoire je voudrais introduire un effet miroir par le biais de la vie de la compagnie prise dans la même trame que la pièce de Shakespeare.

C’est un effet de loupe, une manière de sortir la pièce de la tranquillité de la représentation, avec en toile de fond cette question : Comment espérer que l’art ait un impact significatif sur le public quand il n’en produit pas sur ses acteurs ?

En introduisant de la dérision et du décalage dans le caractère des personnages, de même que dans les dialogues écrits au plateau, je propose une plongée jubilatoire dans les grandeurs et déchéances humaines.

Paola Secret