: Notes d’intention
J’ai toujours aimé les oeuvres qui contenaient en elles une part de mystère, ce « quelque chose » de secret, de non immédiatement consommable qui oblige à soulever des voiles successifs, pour atteindre ou même seulement approcher le coeur de l’écriture.
Louise les ours de Karin Serres entre dans cette catégorie de textes qui se révèlent chaque fois plus riches au fil des lectures. Attention un sens peut en cacher un autre ! Les mots sont gigognes et si l’on prend la peine de « décoquiller » les répliques, apparaissent alors des émotions qui avaient échappé à la première lecture pourtant si déterminante. Parce que c’est à ce moment-là, lors de cette toute première lecture, que vont naître les images « fondamentales », celles qui vont constituer l’assise de la mise en scène, qui vont en peindre le paysage d’abord de façon intuitive puis qui vont s’incruster, définitivement forgées par l’analyse dramaturgique.
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