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Lo Real / Le Réel / The Real

Israel Galván ( Chorégraphie ) , Txiki Berraondo ( Mise en scène ) , Juan Jiménez Alba ( Direction musicale )


: Le Spectacle

Présentation


Le couronnement du travail d’Israel Galvàn de ces dernières années est atteint avec Lo Real- Le Réel- The Real, suite logique de La fin de cet état des choses, et l’immersion du chorégraphe-danseur flamenco dans une oeuvre majeure. En franchissant cette zone limite de sa conception du « baile » et du flamenco, le «bailaor» sévillan plonge dans un territoire qu’il sait impossible, au-delà de son univers habituel et de sa prodigieuse imagination; l’espace du réel n’admettant rien qui ne soit vérité, une certaine forme de vérité.


Argument


Il s’agit d’une approche du thème, difficile et capital, de l’extermination des gitans sous le régime national-socialiste dans l’Europe des années trente et quarante. Ce thème ne permet pas, par sa nature même, une forme de narration habituelle, mais plutôt une approche qui pose certaines questions. Y a-t-il quelque différence entre la persécution de la fin de siècle des gitans d’Europe et l’extermination nazie ? D’où vient, cependant, la fascination des fascismes pour le monde folklorique des gitans espagnols ? Le flamenco peut-il nous apprendre quelque chose sur la façon dont survit une identité à l’idée personnelle du peuple ? Sur la scène, nous voyons tout d’abord un homme, puis une femme qui donnent leur vie. Nous voyons l’attirance nazie, presque maladive, pour le monde sévillan de Carmen… ou Leni Rienfesthal en train de danser comme une gitane des terres basses. Nous voyons, dans les coulisses, les gitans d’Europe résistant à peine à cette vie de condamnation qui les poursuit et qui, nous le craignons, continue à les poursuivre de nos jours où ils subissent toutes sortes d’accusations et de stigmatisations. Il est vrai que, tout au long de la représentation, ici et là, il y a des moments de joie, d’amour, d’humour. La «forme de vie» qu’incarnent les gitans continue à être une source vitale ; ils ont toujours la force de nous regarder face à face.


Collaborations


Pour cette occasion, Israel Galvàn ne souhaitait pas se retrouver seul sur scène. Il ne s’agissait pas du travail d’un seul acteur et, plus que jamais, comme le dit Israel Galvàn lui-même, il avait «besoin de danser avec les autres, femmes ou hommes». C’est pourquoi, en plus de ses collaborateurs artistiques habituels, Pedro G. Romero et Txiqui Berraondo, cette fois-ci, Israel partage la place de protagoniste avec deux grandes «bailaoras» de sa génération, Belén Maya et Isabel Bayon. Il y a aussi la guitare de Chicuelo, le «cante» de Tomàs de Perrate et David Lagos. Les formations Sistema Tango, Proyecto Lorca, et la danseuse Eloisa Canton ouvrent un point de vue vers d’autres musiques. Emilio Caracafé, el Bobote et La Uchi complètent une distribution stimulante.

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