Par Stéphane Boularand
mardi 31 mars 2015
Avec Petit Eyolf, je souhaite affronter un désir que je mûris depuis plusieurs années. Celui de travailler sur l’oeuvre d’Henrik Ibsen. Sur cette écriture qui a su inventer la tragédie moderne. Celle du quotidien, de l’intime, qui replace l’homme au coeur du drame. De son égarement à son engagement dans le monde, le parcours initiatique qu’Ibsen impose à ses personnages invite à une interrogation existentielle, proche des questions du sujet contemporain. Errance, quête de soi-même, illusion et mégalomanie sont les maitres mots de cette dramaturgie. Claudio Magris le disait...