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Les Vivants et les morts - Saison 2

+ d'infos sur l'adaptation de Julien Bouffier ,
mise en scène Julien Bouffier

: La Pièce

"Il faut que notre théâtre suscite la joie de connaître, organise le plaisir de transformer la réalité. "
Bertolt Brecht


La création des "vivants et les morts" emporte le public au cœur d’un théâtre total, nourri de guitare électrique, de vidéo, de technologies numériques, de poésie... Une saga menée à bras le corps par 20 personnes pendant plusieurs heures. Un théâtre de troupe, de plus en plus rare aujourd’hui…
Une ruade dans nos habitudes de consommateurs de théâtre.


"Celui qui ne dit pas non est mort"
Nous avons créé un certain nombre de "psychotropes" (mass-média culturels, consommation...) qui rassurent, permettent d'oublier les espérances trahies, la difficulté d'exister décemment dans un système qui ne respecte, ni ne favorise l'intégrité de l'homme.
Nous nourrissons ce système chaque jour pour que le mirage persiste dans nos vies cloisonnées, oubliant vite ce qui est arrivé au voisin.


A quoi ça sert ?
Une question ne cesse de me préoccuper, celle-là même que posait François Truffaut, quand il interrogeait Hitchcock : « A quoi ça sert ? » Non pas « qu'est-ce que ça signifie ? », mais « à quoi ça sert ? ».
Le théâtre militant, qui a connu ses lettres de noblesses dans les années 70, a perdu sa force et sa vigueur au fil du temps. Considéré - ou devenu - trop ennuyeux, rébarbatif et désuet dans sa forme, c’est un théâtre du passé qui tente pourtant d’empoigner le présent.
Aujourd’hui, la modernité réside dans le travail de la forme et non pas du contenu. La forme, l’image, l’esthétique prévalent.


Qu’est-ce qu’aujourd’hui le théâtre engagé ? Engagé sur quoi, pour qui ?
Comment ce théâtre peut-il intéresser le plus grand nombre ?


On oppose de manière récurrente le théâtre de divertissement et le théâtre didactique mais pour reprendre les mots du « maître » Brecht : « Ce n'est pas assez exiger lorsqu'on exige du théâtre seulement des connaissances, des reproductions instructives de la réalité. Il faut que notre théâtre suscite la joie de connaître, organise le plaisir de transformer la réalité.»


Il faut réussir à trouver un chemin sensoriel qui perce les défenses, relativise les certitudes et les perceptions.
Remettre en marche l'imaginaire, sa force de projection, d'émancipation.
Je ne veux pas d'un théâtre donneur de leçons mais d'un théâtre qui questionne, porteur d'une promesse de bonheur car il recherche l'émancipation de chacun.


Ce que propose Mordillat n'est pas un roman partisan qui stigmatise des coupables mais un panorama de points de vue qui rend compte des subjectivités de chacun des protagonistes.


«On ne peut pas seulement se rêver et mourir sans jamais avoir vu ses rêves s’accomplir».
G. Mordillat

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