mardi 01 novembre 2016
Christian Hecq mène le jeu
Par Marie-Laure Brrbaud
Pour Goldoni, comme pour Molière un siècle plus tôt, la comédie doit être un « miroir »; il s’agit, par le rire, de peindre les hommes d’après nature, de corriger leurs défauts, de montrer la société avec simplicité mais sans concession. Nous sommes donc à Venise, au XVIIIe, dans un appartement austère où règne en maître, Lunardo, un homme bourru qui tyrannise sa femme et sa fille. « C’est moi qui commande » clame-t-il au haut et fort en ......