: Note d'Azeddine Benamara
Une histoire vraie dans laquelle s’entremêlent l’histoire d’une Algérie et l’Histoire de
l’Algérie, la non officiellement correcte, la vraie.
Récit direct, de son balcon il voit la vie de tous les jours, d’aujourd’hui.
Récit d’hier, de sa mémoire, il se souvient du « premier pied du premier soldat français qui a foulé cette terre » et tout ce qui s’est passé depuis.
Aziz Chouaki décortique avec une clairvoyance impressionnante le malaise algérien,
en faisant évoluer un « être-personnage » à l’image de son peuple. Un voyage de plus
d’un siècle et demi de vie colonisée puis libérée, d’où nous parviennent de plein fouet
tous ses doutes et réactions, toute son impuissance face au monstre des pouvoirs
successifs, légitimes ou non, qui ont rongé tout espoir de paix.
Identité frelatée, il cherche l’équilibre mais ne fait que basculer d’extrêmes en
extrêmes.
Il semble que seuls les mots et la langue aient su s’accommoder de ce métissage
forcé. L’écriture des Oranges relève du parlé écrit, un parlé tellement vrai, que les mots,
les lettres et l’impression ne peuvent figer cette parole en partition, fractionnée,
« trippée ».
Dans Orange, enfin, il y a Organe, mais aussi Or Ange, On Rage…
Azeddine Benamara
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