: Note d’intention
Je ne connaissais pas Les Oranges avant qu’Azeddine Benamara ne m’incite à le lire.
Les mots me sont réellement parvenus lorsque j’ai entendu Azeddine les lire.
C’était déjà ses mots.
Aziz Chouaki nous offre un voyage à travers les paysages tourmentés de l’histoire
de la terre d’Algérie.
Un voyage sensible et poétique comme un chant pour la vie intense et généreuse
des habitants de l’Algérie. Sans relâche, son narrateur, amusé, passionné, laisse filtrer
l’espoir dans tous les méandres de son récit.
Dans les heures les plus sombres, de la colonisation au fanatisme des années 90, la
vie toujours reste à l’affût.
C’est cette vie intense, jamais abattue, qui me touche au-delà de tout.
Si cette grande Histoire, la nôtre, lieu de tant de déchirements, peut se donner
à comprendre dans le sensible, se prêter à rassembler dans l’intelligence, c’est par la
bouche des vivants, dans cette forme plurimillénaire qu’est le récit de vie.
Et puis il y a aussi cette joie de pouvoir à nouveau travailler avec Azeddine Benamara
et Mounya Boudiaf. Au plateau, de pouvoir à nouveau partager avec eux et, je
l’espère, avec vous, ce qui importe tant aujourd’hui : revivifier sans cesse les racines
profondes de ce qui nous fait vivre ensemble, notre humanité étonnante.
Laurent Hatat
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