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Les Morts qui touchent

mise en scène Jean Boillot

: La Pièce

Les Morts qui touchent, c’est d’abord un étrange effet de montage, pour ne pas dire de collage. Deux morts, deux deuils : celui de Cristobal Kendo, parti de Ouagadougou caché dans le train d’atterrissage d’un avion d’Air France et tombé, mort, au-dessus de la forêt de Rambouillet ; celui d’une occidentale, grande voyageuse, dont la fille n’a de cesse de se souvenir. Deux morts apparemment si différentes, l’une lointaine et l’autre proche ; deux morts, chacune unique, qui se mettent à résonner ensemble, toutes deux prises au milieu de millions d’autres et comme toutes petites dans l’espace, terrestre ou aérien. Vues du ciel ou vues du sol, décrites à travers la froide « objectivité » d’un système de coordonnées spatio-temporelles ou exprimées dans l’intimité de paroles qui n’ont pas pu se dire : les points de vue se succèdent dans Les Morts qui touchent, en un jeu de focalisations poétique et musical.
Alexandre Koutchevsky est aviateur : son écriture naît du regard, d’un regard qui appréhende les choses de haut, d’une vue géographique qui inscrit les êtres au sein des lieux et des paysages, mais qui sait aussi percevoir le détail singulier et zoomer pour en atteindre le plus ténu. « Texte pour vivants, fantômes et paysages », la pièce fait naître avec une douceur poignante l’émotion la plus commune et la plus irréductible, celle du deuil, celle sensible et délicate des ces morts qui nous touchent tous, et avec lesquels on continue à … vivre.

Christophe Triau, dramaturge

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