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Les Mains froides

+ d'infos sur le texte de Marilyn Mattei

: Présentation

Quatre adolescents âgés de 15 ans : Lenny, Nora, Kaleb, Oswald.


Quatre amis. Quatre collégiens. Kaleb c’est le chef, le héros, le Tony Montana de la cour de récréation, celui qui sait se battre et qui se bat d’ailleurs pour défendre son ami Oswald souffre-douleur d’un adolescent appelé « le type au pull rouge ». En septembre, Kaleb offre une carabine à Oswald pour que ce dernier puisse apprendre à se défendre tout seul. Kaleb meurt dans la cour de récréation, d’une lame plantée dans le dos, suite à une bagarre avec « le type au pull rouge ».


Le groupe se disloque, se déchire. Les parents cherchent le responsable à leur tour, la mère de Kaleb tente de faire son deuil à l’aide d’un épouvantail habillé comme son fils, et le principal de l’établissement scolaire décide de prendre à bras le corps la responsabilité de la mort de l’enfant. Sur une temporalité de quatre jours, (du lundi au jeudi) nous suivons le parcours de deuil de ces trois adolescents.




"Au mois de mars dernier, j’avais travaillé avec les élèves comédiens de l’Ecole du Nord sur l’écriture de Moreau. La mise en espace publique de Des idiots nos héros était venue conclure quatre jours enthousiasmants et féconds.


Cette fois, nous travaillons sur la pièce de Marilyn Mattei et le projet est d’aller le plus loin possible dans la direction et dans l’énergie d’un spectacle répété en deux semaines.


Les Mains froides est comme un road movie qui ferait du surplace, mais dont le mouvement serait donné par la succession des saisons.


Ces influences sont multiples, du travail photographique ou filmique de Larry Clark, au théâtre de Kroetz ou de Wedekind. Quand on lit son théâtre, il est difficile de ne pas penser au cinéma de Gus Van Sant. Elle s’inscrit dans la lignée d’artistes pour qui l’adolescence n’est pas un état transitoire vers l’âge adulte, mais une autre voie possible, un état de révolution permanente qui tend vers l’être plutôt que l’avoir et qui s’oppose de fait à ce monde adulte dont il devient une critique radicale.


J’ai demandé à Marilyn Mattei de réunir autour de sa pièce, des textes, des images, d’elle ou d’autres qui sont reliés d’une manière intime à son geste de dramaturge. Ces éléments hétérogènes viendront s’agglomérer au texte de la pièce pour proposer aux spectateurs de déborder le cadre et d’aller découvrir un paysage plus vaste dont la pièce se nourrit."

Frédéric Fisbach

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