: Présentation
« Nothing’s land », lieu du rien, du vide et de l’absence. Mariame et Amadou y attendent le retour de leurs fils, Malick et Amine, partis en exil au-delà de la Méditerranée, sans jamais quitter des yeux ce phare à l’horizon qui matérialise toute leur espérance. Le jeune Amine vient tout juste de s’en aller tandis que Malick est parti il y a bien longtemps déjà. A leurs côtés se font entendre les « jeunesses » et les « colères » – ces chœurs d’espoir et de misère dont les voix s’élèvent de la terre et de la mer. Sèdrjo Giovanni Houanson s’attache au sort réservé à ces hommes et ces femmes qui choisissent de rentrer, de revenir sur leurs pas au péril de leur vie une seconde fois. « Il y a un protocole de retour » assène un garde-frontière. Si le désir et l’espoir qui poussent les migrants à quitter leur pays est un geste héroïque et porteur d’une force imaginative incroyable – comme nous le rappelle Marielle Macé dans son essai Sidérer, considérer –, le retour est un autre chemin de croix dont on ne parle quasiment pas.
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