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Les Guêpes de l'été nous piquent encore en novembre

mise en scène Stéphane Müh

: Présentation

Derrière ce titre étrange, cette pièce à l'écriture magistrale, semble, ressemble, en appelle tout à la fois au vaudeville, au théâtre de l’absurde, au mélodrame, à la comédie bouffonne, à la tragédie. Elle en reprend les thèmes, les ressorts, les codes mais les déplace et les bouscule, change les points de vue, aplati les perspectives dans une oscillation non systématique entre comédie métaphysique et tragédie de salon.


Cette pièce "non-résumable" parce que non réductible est fondamentalement et volontairement une discontinuité cohérente, une composition, une polyphonie. Oeuvre musicale et climatique, elle se manifeste par fragments, éclats, moments, niveaux d’intensité, variations, ruptures, ramifications et arborescences. Dans cette manière d’être tout se montre, de ce que ça dit à comment le dire ; l’écriture de Viripaev étant à elle-même sa propre didascalie. Il est donc vain et certainement contre-productif de vouloir parler des Guêpes de Viripaev en en dévidant le récit. De récit il ne peut y avoir, sauf à dire qu’un homme et un couple dialoguent à propos de la présence supposée de Markus dans leurs foyers respectifs … le même jour à la même heure. Et la comédie de l'humaine condition - ou s'embrouillent le quotidien et l'absolu, le sérieux et le dérisoire, la quotidienneté du mensonge et les angoisses existentielles - peut commencer.

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