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Lendemains de fête

+ d'infos sur le texte de Julie Bérès
mise en scène Julie Bérès

: Note d'intention

Un philosophe à la base de notre dramaturgie: Vladimir Jankélévitch


Lors de nos recherches préparatoires, nous cherchions parmi les philosophes et leurs écrits des textes questionnant le rapport à la mort. Mais trop souvent soit la forme freinait le rapport théâtral, soit le fond s’éloignait de notre dramaturgie. Lorsque nous avons écouté pour la première fois les cours de Vladimir Jankélévitch enregistrés sur le cd Un homme libre, l’immédiat, la tentation, nous avons été frappé tant par la profondeur, que par l’expressivité et l’humour de cette parole adressée, de cette pensée qui s’élabore au présent.
Vladimir Jankélévitch y aborde de manière singulière et lumineuse l’amour, le devenir et la mort comme « insurmontable finitude », comme réalités concrètes mais insondables et indicibles…
Le propos et la forme correspondaient au-delà de nos espérances à ce que nous voulions faire entendre de Jacques, notre personnage principal. Il nous est apparu nécessaire de donner une place à ces paroles au plateau, étonnamment rares au théâtre. Nous en avons extrait quelques textes pour Lendemain de fête. Placées dans la bouche de personnages qui portent les questionnements intérieurs de notre vieil homme, ces paroles l’accompagnent dans ce qu’on pourrait appeler son « bilan de vie ». Pour trancher avec la fiction onirique et visuelle qui tisse le quotidien de notre personnage, et parce qu’elle permet de dépasser sa « petite histoire » pour atteindre une réflexion plus universelle sur la condition humaine, cette « incarnation » des interrogations de Vladimir Jankélévitch nous apparaît d’une grande justesse et nous permet de partager avec le public une pensée qui nous a profondément touchés.


Dramaturgie pluridisciplinaire


Si mes mises en scène puisent en partie dans le réel, l’esthétique qui est la mienne ne s’apparente cependant pas à un « théâtre documentaire ». Je cherche bien davantage à donner accès à des « fictions oniriques ». En ce sens, je vise à des formes d’écritures scéniques contemporaines, en développant un travail qui croise des compétences issues d’autres disciplines du spectacle vivant (composition sonore, vidéo, arts plastiques, danse, arts du cirque, etc…). Je tente, en effet, de lier entre eux des éléments polysémiques et mets en jeu des sons, des corps, des images, des textes et des situations. Il s’agit pour moi d’élaborer une composition où l’imaginaire des interprètes entre en interaction avec l’émotion qu’offre la création sonore, les trouvailles plastiques et scénographiques, les distorsions que permettent les projections de la vidéo et de la lumière.


Je crois profondément à l’expérimentation du plateau pour révéler une grammaire commune, un langage qui nous soit propre, et dégager une forme de dramaturgie poétique et sensible. Nos coulisses et répétitions ressemblent à un vaste atelier. Pour nous, tout est « substance », les objets, la lumière, les corps, les matières. Chaque élément est passé au tamis du sens, comme des « indices », qui pointent en justesse et discrétion. C’est un travail qui se construit au fil de répétitions, étalées dans le temps, afin que chacun des éléments puisse trouver sa raison d’être et sa juste place.


Immersion documentaire et matière textuelles


Depuis que j’ai créé ma compagnie en 2001, pour chaque spectacle, je choisis un champ d’investigation, au sein duquel j’opère, avant de commencer les répétitions, une forme d’immersion documentaire. À partir des matériaux collectés lors de ces phases d’immersion, nous imaginons ensuite des personnages, des situations oniriques ou fantastiques, et nous élaborons une « matière textuelle », composée de monologues, dialogues et « voix off », qui constitue une « pièce de théâtre » sans pour autant correspondre à l’acception classique du terme.


Avec Lendemains de fête, je poursuis un questionnement initié avec le spectacle On n’est pas seul dans sa peau, créé en 2006 : à l’époque j’avais entrepris un travail sur la pathologie d’Alzheimer et les mécanismes de l’inconscient chez les personnes âgées, et ce grâce à une immersion d’un mois dans une maison de retraite. Nous avions rencontré à cette occasion des médecins gérontologues, et nous nous étions associés entre autres à Jean-Michel Besnier, philosophe et chercheur au CNRS. Aujourd’hui, je prolonge les questions abordées alors sur le vieillissement et le fonctionnement de la mémoire. Mais cette fois-ci nous souhaitons parler de la vieillesse comme un âge à part entière, qui ne soit pas seulement la conclusion d’une existence, mais un âge de tous les combats, nourri encore par de grandes espérances.


Pour Lendemains de fête, nous avons initié une recherche de textes philosophiques qui pourraient tout à la fois entrer en résonnance avec notre sujet et devenir une matière théâtrale. Mais trop souvent soit la forme freinait le rapport théâtral, soit le fond s’éloignait de notre dramaturgie. Lorsque nous avons écouté pour la première fois les cours de Vladimir Jankélévitch enregistrés sur le cd Un homme libre, l’immédiat, la tentation, nous avons été frappé tant par la profondeur, que par l’expressivité et l’humour de cette parole adressée, de cette pensée qui s’élabore au présent. Vladimir Jankélévitch aborde de manière singulière et lumineuse l’amour, le devenir et la mort comme « insurmontable finitude ». Le jaillissement de la parole, sa construction, ses sonorités, sa musicalité, nous ont semblé pouvoir devenir une matière théâtrale riche et propice à l’espace du plateau. Il nous est apparu pertinent et surtout nécessaire de donner une place à ces paroles au plateau, étonnamment rares au théâtre. Persuadés qu’elles pourraient tenir le rôle du questionnement intérieur de notre vieil homme, nous avons imaginé que la vieillesse et l’imminence de la mort amènent cet homme à s’interroger sur ce à quoi il avait donné de l’importance dans sa vie : les êtres aimés, le désir, la réalisation de soi… Ce questionnement l’accompagne dans ce qu’on pourrait appeler son « bilan de vie ». Pour trancher avec la fiction onirique et visuelle qui tisse le quotidien de notre personnage, et parce qu’elle permet de dépasser la « petite » histoire personnelle de ce vieil homme pour atteindre une réflexion plus universelle sur la condition humaine, cette « incarnation » des interrogations de Vladimir Jankélévitch en notre personnage nous est apparu d’une grande justesse et nous permet de faire partager une pensée qui nous a profondément touchés.


Nous avons ainsi sélectionné et retranscrit des extraits des cours de Jankélévitch afin que les acteurs puissent s’en emparer pour y trouver leur propre musicalité. Ces textes sont portés par Jacques lorsqu’il est encore pleine possession de son langage ou par des personnages sortis de son imaginaire. Nous avons ensuite cherché les « visualités » chorégraphiques et théâtrales qui pouvaient coexister, accompagner, et faire résonner ces textes avec notre propos.


D’autre part, afin de rendre concret l’accompagnement de Marie et de permettre une identification du spectateur au personnage de Jacques, nous avons écrit des dialogues entre eux deux. L’écriture de ces dialogues s’est constituée par strates, au fil d’une dynamique des répétitions que nous avons étalées dans la durée. En effet ces dialogues entre Jacques et Marie s’écrivent dans un aller-retour entre l’exploration sensible des différents matériaux textuels, des ateliers d’improvisions au plateau, et l’élaboration in fine d’une écriture scénique.


Scénario mosaïque


Dans la lignée de mes précédentes mises en scène, je souhaite donner forme à un théâtre sensoriel, suggestif et kaléidoscopique. Lendemains de fête est tissé de morceaux de vies vécues ou fantasmées, qui ne sont pas reliés entre eux par des liens chronologiques ou rationnels, mais par une succession de glissements, de transferts et d’associations d’images.


Nous avons structuré notre scénario autour de l’évolution des troubles altérant la mémoire et la perception de notre vieil homme : perte de repères dans l’espace, confusion des temps, des personnes, des objets, amnésie… mais également de sa relation amoureuse avec Marie, sa compagne, et enfin de l’irruption de plus en plus récurrente de visions et souvenirs. Désir, déclin et fantasmes s’enchevêtrent, et sont racontés par différents éléments narratifs, visuels, textuels, et musicaux.


Troubles de la perception


En travaillant sur des effets de distorsion, des ellipses de sens, des surprises visuelles ou sonores, je cherche à déployer chez le spectateur sa capacité accrue de perception en laissant un intervalle entre ce qu’il voit et ce qu’il peut imaginer. Nous lui proposons de développer ses propres connexions, d’achever l'image qu’il a devant lui.


Le corps de notre vieil homme, Jacques, traversé par des troubles de la perception, est le lieu privilégié pour le travail de distorsion de la vidéo et du son ; nous avons ainsi développé des séquences propres à traduire les dysfonctionnements de Jacques. Ici la création plastique et sonore joue un rôle important dans le choix de la texture visuelle et auditive. Nous avons imaginé un contexte organique, une projection stratifiée qui évoquerait une sensation de flou, d’évaporation. Evoquer sans illustrer la disparition du corps dans le sol et la volatilisation de la mémoire sans violence, toujours en fluidité.
Nous invitons le spectateur dans un bruit de fond diffus, entraînant une perte de repères visuels et sonores, laissant ainsi glisser la narration vers un état de confusion, au cœur de la mémoire émotionnelle.


Scénographie et principes plastiques


Les irruptions des souvenirs de Jacques et ses trous de mémoire nous inspirent deux principes plastiques: tantôt des effacements, des camouflages, et une uniformisation des choses passées au jus de la patine du temps - tantôt des principes de collages visuels dépareillés, cadavres exquis anachroniques, coups de poing visuels du coq à l'âne, bref des rencontres fortuites surréalistes dont la mémoire et le rêve ont le secret.


Tout commence à l’intérieur d’une maison, celle de Jacques. Une pièce délimitée par deux murs, dont l’un, percé d’une fenêtre, fait songer à un bureau. Mais bientôt, les repères architecturaux se transforment et se dilatent. L’espace s’encombre de sons, de mouvements et de matières non définissables. Désossés, éparpillés puis recomposés, les objets sont comme dans tout rêve, libres d’interprétation.


C’est le vent, « machino » immatériel, qui fait voler, éparpille, diffuse, emporte. Il nous permet de transformer l’espace dont les squames se décollent et se collent ailleurs, comme des tâches d'encre, des ratures, des motifs obsessionnels et parasites. C'est la scénographie qui pèle, s'épluche, comme des confettis non balayés d'un lendemain de fête.


Libéré de ses repères domestiques et quotidiens, le dispositif scénographique devient indéterminé, homogène, comme un terreau riche et fertile d'où naissent et meurent les visions de Jacques. Le sol de notre scénographie, qui est également support a projections, est celui de la toile du peintre ou de l'argile du sculpteur : matière brumeuse, de laquelle les corps et les projections se sculptent, créant un paysage organique, latent, qui installe une certaine menace ou en tous cas un potentiel chimérique à surveiller de près.


Le travail de la vidéo


Diffractions du temps et de l’espace


L’usage de la vidéo, loin d’être « décoratif », participe pleinement à la dramaturgie sensible de la pièce. C'est dans une logique d'apparition qui est celle de la mémoire que les projections adviennent : par elles-mêmes dans un surgissement inopiné, par effort de concentration, par associations intimes ou par obsessions dont on ne peut se débarrasser. Les projections de Jacques apparaissent lentement ou s’imposent comme des fulgurances. C’est dans ce jeu d’apparition, spectral, souvent répétitif, que les corps, les objets et les images évoluent.


Concrètement, le « fond » de notre scénographie, permet à la vidéo de mettre à distance l’incarnation physique des interprètes, les fait vibrer dans des diffractions de temps et d’espace. Le travail de la vidéo nous permet de « flouter » les corps et pour le dire autrement de ralentir l’image. Il faudrait parler en termes de béances, d’abimes, de traces. Invitation au plaisir qu’on a à déchiffrer plutôt qu’à reconnaître.


Par ailleurs le travail de la vidéo peut aussi donner à ressentir un monde fantasmagorique. Le trampoline intégré à la scénographie permet aux interprètes d’être comme suspendus en l’air, à la fin de l’élévation et avant la chute, dans cet instant ténu d’immobilité. En interaction avec les mouvements des circassiens sur le trampoline, la vidéo accentue et déjoue d’avantage encore les lois de la gravité en offrant des distorsions du corps suspendu, multiples et fragmentaires. Il les fait entrer dans une dimension fantastique, sublimée, et déplace ainsi la perception du spectateur : comment se fait-il que ces corps me paraissent soudain si légers et quasi immatériels sur l’espace du plateau ?


Mises en écho avec notre propos, ces écritures vidéographiques intégrées au trampoline offrent une dimension métaphysique aux corps aériens, et sont pour nous une métaphore de la vieillesse, du temps qui passe, inéluctablement.


Ecritures chorégraphiques et circassiennes


Depuis mes premières créations le corps occupe une place essentielle dans le développement de notre propos artistique. Pour cette nouvelle création, je souhaite donner à voir des corps âgés qui ne correspondent pas au référent dominant de notre société performative. La vieillesse est certes ce corps fragile souvent affaibli mais parfois intrépide et désireux, voire imprudent. Les corps de Jacques et de Marie s’aimantent, s’agrippent et se désunissent racontant ainsi leur intimité. Jean superpose au corps de son amante, celui plus jeune d’une autre, surgissant de son souvenir. Ces corps traversés par le désir sont le lieu privilégié d’écritures chorégraphiques qui explorent tour à tour fragilités mais également pulsions, vitalités, combats, nudités.


Accompagnés par deux circassiens, tantôts danseurs, tantôts acrobates, nous avons développé des écritures circassiennes qui participent également au ressenti d’un monde fantasmagorique. Nous avons notamment travaillé sur des écritures burlesques dans une séquence que nous avons intitulée le « chœur des vieillards ». A l’intérieur de cette communauté, les déficiences et les handicaps physiques de chacun, alliés à une volonté d’entraide inébranlable, rendent la progression difficile et le franchissement d’obstacles a priori simples, très compliqué.


L’agilité et la souplesse d’autrefois ne sont plus qu’un lointain souvenir… Ces corps de vieillards pris dans des postures grotesques et parfois absurdes incarnent la vision cauchemardesque d’une vieillesse en perdition. La virtuosité des circassiens au service de la composition de ces rôles de vieillards précaires accentue la tonalité comique de ces scènes. Un envol, une échappée soudaine par une fenêtre ou une portée acrobatique… Cette alliance entre corps performatifs et corps fragiles génère une matière riche en situations cocasses et incongrues, en forme d’hommage aux grands burlesques américains, Chaplin et Keaton.


Le travail sonore


Altération de la perception


Notre homme, Jacques, est gagné par une certaine altération de sa perception dont résulte un trouble du rapport au monde qui l’entoure, et une confusion de la mémoire. En effet, dans la mémoire confuse de Jacques, les souvenirs et les sons semblent inextricablement liés.


En lien avec notre propos, nous sommes partis d’une tentative d’explication aux enfants de la mémoire des sons par Angélique Boissonneault sur le site internet à vocation pédagogique educatout.com (http://www.educatout.com/activites/sciences/la-memoire-des-sons.htm):
« Imaginons que ton cerveau est une grande forêt. Chacun des sons que tu connais est caché à un endroit bien précis dans cette forêt. Lorsque tu entends un son, tu dois prendre un sentier dans cette forêt pour arriver jusqu’au souvenir que tu as stocké et enfin le reconnaitre. Plus tu entends un son souvent, plus le sentier aura été emprunté souvent et plus il te sera facile et rapide de retrouver la provenance du son. Par contre, si tu n’entends pas un son souvent, les arbustes et les branches auront eu le temps d’envahir le sentier qui mène à ce son et tu auras plus de difficulté à le retrouver. »
L’image de la forêt inextricable et tracée de sentiers plus ou moins praticables qui mènent aux souvenirs enfouis, illustre et simplifie la réalité complexe de l’enchevêtrement neuronal où circulent et sont stockées les éléments constitutifs de notre mémoire, de notre intelligence et de nos émotions.


Si l’on file la métaphore, la forêt « complexe » symbolise des souvenirs où Jean risque de s’égarer. L’agitation des figures réminiscences qui viennent le visiter en est le bruit de fond, le vent dans les branches. Ce bruit gêne la perception et la concentration mais permet parfois le court-circuit, l’étincelle de lucidité dans le brouillard. Ces figures sont des chemins vers le souvenir, des sentiers musicaux qu’emprunterait Jacques pour ne pas se perdre dans son quotidien devenu abstrait, débusquant parfois une émotion enfouie.


David Segalen, le créateur sonore, a constitué une matière sonore complexe, dense, agglomérat des sons de la mémoire. Tout est donné mais inextricable, noyé dans le bruit de fond résiduel des impulsions électriques du cerveau. Des décharges puissantes, des bourrasques, viennent éclater cet état confus et diffus, et permettent au souvenir limpide de surgir, telle une musique tellement inscrite dans la mémoire émotionnelle qu’elle intrigue encore, avant de se perdre à nouveau dans le bruit de fond.


C’est dans cette limite de l’audible et du bruit de fond que se place la mémoire sonore construite autour de notre personnage.


Souvenirs et sons inextricablement liés


L’idée que certains souvenirs sont inscrits plus profondément, que la mémoire est sélective, parfois liée à l’émotion semble aujourd’hui acquise et partiellement vérifiée scientifiquement.


Nous nous sommes ici inspirés de certaines pathologies neurologiques qui témoignent des liens entre la mémoire des sons, de la musique et notre perception du monde. Le neurologue britannique Olivier Sachs nous raconte par exemple Dans L’Homme qui prenait sa femme pour un chapeau, le cas du Docteur P, professeur de musique. Il pouvait


reconnaître et décrire des formes géométriques abstraites mais ne pouvait plus reconnaître un visage, y compris le sien. Cette agnosie visuelle l’empêchait d’appréhender le monde concrètement, alors que l’abstraction géométrique ou musicale lui restait familière. Il vivait donc en chantant, et son sens musical aigu associé à sa musique intérieure lui permettait de rester en contact avec son environnement familial et professionnel.


Notre homme, Jacques, musicien, mélomane, est submergé par quelques morceaux qu’il a interprétés ou qu’il a particulièrement aimés : le Stabat Mater de Pergolèse, la Passion selon Saint Matthieu de Bach et O Solitude de Purcell… Ces morceaux récurrents sont chantés par les interprètes en direct, ou surgissent et s’échappent par différents supports. Ils sont tour à tour modifiés et altérés par le créateur sonore (fragments sonores, capteurs sonores, échos amplifiés, frottement, respiration). Les distorsions sonores autour de ces mélodies donnent une dimension onirique et obsessionnelle à ces fragments associés aux émotions enfouies de Jacques. Nous avons associé des troubles visuels et des troubles auditifs pour créer des situations où le temps passé vient se mélanger et se confondre avec le temps présent.


Une expérience partagée avec une chorale d’amateurs.


Pour donner à ressentir l’importance de la musique dans la vie de Jaques, nous désirons partager l’expérience du plateau avec une chorale d’amateurs déjà constituée. Pour autant il n’est pas nécessaire que les personnes constituant cette chorale aient une expérience théâtrale mais le désir de traverser un temps cette aventure de théâtre avec nous. La présence de cette chorale sera intégrée à l’écriture de la pièce dans quelques séquences, présence entremêlée des corps et des voix avec un accompagnement théâtral et chorégraphique qui permettra à chacun de vivre cette expérience au cœur même de la création avec les interprètes et collaborateurs de Lendemains de fête.

Julie Berès

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