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Le Dernier vol – Oraison civile pour Ustica

+ d'infos sur le texte de Pippo Pollina traduit par Olivier Favier
mise en scène Giampaolo Gotti

: Présentation

Le Dernier Vol – Oraison Civile pour Ustica (Ultimo volo - Orazione civile per Ustica) est une pièce de théâtre musical écrite et composée par Pippo Pollina, un auteur-compositeur-interprète sicilien qui réside depuis presque 30 ans à Zurich. L’Association des familles des victimes de la catastrophe aérienne d’Ustica a passé commande de cette pièce à Pollina en 2006. Elle a été représentée en avant-première à Bologne le 27 juin 2007 à l’occasion de l’inauguration du Musée pour la Mémoire d’Ustica, qui abrite l’épave de l’avion, complètement reconstruit grandeur nature. Le célèbre artiste français Christian Boltanski a réalisé pour l’occasion une installation bouleversante. La pièce alterne des parties musicales et des parties jouées par trois acteurs, deux hommes et une femme. Elle se compose d’une ouverture et d’un final instrumentaux, de six chansons, six monologues et cinq dialogues.%%% Les musiques sont interprétées par l’auteur lui-même, qui chante et joue du piano et de la guitare, accompagné d’un quintette (guitare, saxophone, contrebasse, clavier et percussions.) Dans le passé de nombreuses pièces de théâtre et des livres, ainsi qu’un célèbre film sorti en 1991 (Il Muro di gomma, de Marco Risi), avaient évoqué tous les événements, les incroyables mensonges et les fausses pistes, ainsi que les enquêtes judiciaires et les enquêtes journalistiques qui faisaient apparaître par bribes la vérité ; voilà pourquoi l’auteur du Dernier Vol a choisi une approche tout à fait différente. Il a confié à l’avion un rôle de protagoniste presque humain, il en a fait le seul, paradoxal survivant et témoin de la tragédie. C’est donc l’avion lui-même qui narre de sa propre voix l’histoire du désastre et de ces 81 victimes innocentes qu’il garde enfermées dans son ventre d’acier, comme si elles étaient ses enfants. La pièce, avec poésie et humanité, est un émouvant témoignage d’amour, envers les victimes. La fin est une invective indignée et passionnée contre le « pouvoir. » Après son début en 2007, elle a été représentée une dizaine de fois en Italie, mais aussi en Suisse (à Zurich) en 2008 et 2014 et en Allemagne en 2009 et 2010 ; les textes ont été joués en allemand, tandis que les chansons ont été chantées en italien. De même, la version française, qui a eu son avant-première le 29 et 30 novembre 2013 à Paris, Espace Jemmapes, prévoit une interprétation des monologues et des dialogues en français, tandis que les chansons seront en italien.

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