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Le Crocodile trompeur/Didon et Énée

Jeanne Candel ( Mise en scène ) , Samuel Achache ( Mise en scène ) , Florent Hubert ( Direction musicale )


: Présentation

D’après l’opéra d’Henry Purcell et autres matériaux


Un collectif de treize acteurs, chanteurs, musiciens, scénographes et metteurs en scène reconstruisent « au plateau » le chef-d’œuvre de Purcell


Énée, défait à Troie, s’enfuit vers l’Italie où, selon l’arrêt du Destin, il doit fonder une nouvelle nation. Il fait escale à Carthage, Didon en est la reine. Elle est en deuil de son mari. Elle tombe amoureuse d’Énée mais lutte contre cet amour car elle a juré fidélité à son mari mort. Elle finit par céder à sa passion. Les sorcières, dont « le mal est le régal et la méchanceté leur talent », envoient sous la forme de Mercure un esprit qui vient rappeler Énée à son destin et le presser de quitter Carthage. Énée obéit à contrecœur, il prévient Didon puis promet sans conviction d’ignorer les dieux et de rester, mais Didon lui ordonne de partir, ce qu’il fait. Didon meurt de chagrin.


« Dans cette farce contemporaine calquée 
sur une trame antique, c’est tout naturellement, et en improvisateurs patentés, que tous les membres de la troupe hissent la partition baroque de Purcell vers l’énergie du jazz et réunissent à trouver ce point d’équilibre ou la musique est action. »


Un discours sur l’harmonie des sphères, une chute dans un corps amoureux, les bras de Didon, la mélancolie d’une biche, une machine célibataire, de la sauvagerie et des petites morts, un abandon et une tragédie.


Samuel Achache, Jeanne Candel et Florent Hubert reprennent Le Crocodile trompeur / Didon et Énée, fruit de leur première collaboration plébiscitée par le public et consacrée par le Molière du théâtre musical en 2014.


« Aimer – quitter – dévorer – se laisser mourir ». Ici, la passion des sentiments dévorants se vit intensément, portée par la musique baroque de Henry Purcell volontairement déstructurée. Cette œuvre collective explose les codes de l’opéra, cherche le point d'équilibre où musique et action théâtrale sont indissociables.



Dans un espace inspiré d'un tableau de Brueghel, acteurs-chanteurs-musiciens déploient la légende du Troyen Énée, fondateur de la nation romaine, qui tombe dans les bras de la reine de Carthage Didon. Fin tragique annoncée. Un « opéra bricolé », à fleur de peau, qui oscille entre le minimalisme et le spectaculaire, entre l’allégorie et le réalisme de la représentation.

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