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Le Cercle des utopistes anonymes

+ d'infos sur le texte de Eugène Durif
mise en scène Jean-Louis Hourdin

: Présentation

Trois personnages, un rien clownesques, se questionnent…
En affirmations farcesques et burlesques, chansons, musiques en morceaux ou détournements de slogans, ils reviennent sur leurs rêves d’absolu, sur la poésie d’un monde rêvé qui peut basculer en un rien de temps en rationalisations effrayantes.


Elle, c’est une actrice, elle rêve de jouer un beau personnage de théâtre, une Piéta de l’utopie ou une Passionaria. Lui, le musicien, est un brin obsessionnel, il aimerait que l’on soit d’emblée dans le ton juste, dans la mesure adéquate. Le troisième, une sorte de vagabond philosophe, a encore des velleités, de vieux rêves pas tout à fait enfouis. Il est encore partant, même si souvent le doute le gagne ou le submerge. Peu à peu ils se prennent au jeu de cette petite odyssée, de ce voyage immobile. Il sont prêts à y aller, ils ne savent pas forcément où. Mais ce qu’ils ont traversé n’empêche pas qu’il y ait encore une vitalité un peu désespérée mais bien présente. Ils savent bien qu’ils sont tous trois un peu border line, coupés du monde et d’eux-mêmes, et cela ne les empêche pas de s’enflammer, de rêver, et surtout de rire d’eux-mêmes et de leurs illusions.


Ils interrogent les tentatives parfois risibles rétrospectivement, de vivre autrement ensemble, d’inventer le monde…Ils reviennent sur des tentatives diverses (plus ou moins récentes et pas toujours des plus réussies) de réalisation de l’utopie par le politique…


S’interrogent sur ce qu’a pu représenter (et ce que peut éventuellement représenter encore) pour eux, dans leurs souvenirs, dans les histoires qu’on leur a raconté, ces tentatives… Ils mettent en rapport l’approche de la relation amoureuse à travers des textes d’utopistes comme Charles Fourier et la réalité du couple…Ils sont très sérieux, très joyeux aussi dans cette recherche… Sans trop d’illusions, mais sans dérision ni amertume...


“Et nous inventerons des roses nouvelles pour les grands enfants que nous sommes…” (Maiakovski)

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