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Le Voyage égaré

+ d'infos sur le texte de Aurélie Namur
mise en scène Félicie Artaud

: Le Spectacle

Résumé


Fidèle à un vieux rêve, éprise de Mère Nature et de ses enfants, une jeune femme part découvrir la jungle amazonienne. Son projet : rencontrer et vivre un temps avec les Indiens d’Amazonie. Elle rencontre un guide, et part pour la grande forêt. Mais rien ne se passera comme elle l’a imaginé. Confrontée à une nature hostile et à la violence des Indiens qui se sentent menacés par elle, son voyage prend des allures de cauchemar. Pour tenir, elle fait appel à Jean-Jacques Rousseau et dialogue avec lui. A force de patience, elle parviendra à regagner l’Europe, hagarde, saine et sauve.


Note d’intention


Faire oeuvre de fiction à partir de cette histoire réelle. Cultiver les indices de vérité mais aussi l’imaginaire, la théâtralité, et le délire en des moments baroques.


C’est une histoire vraie


Dans l’interprétation, la comédienne « sort » régulièrement de son récit pour parler aux spectateurs. Ce sont des apartés où elle prend le public à témoin, lui fait partager ses doutes, où elle regarde son expérience avec recul. Ce retour à l’ici et maintenant est comme un pacte avec le public, un retour à la véracité de son récit, mais aussi un moment d’intimité avec les spectateurs.
A la fin de la pièce, une longue séquence sonore fait entendre les voix des indiens shuars qu’Aurélie Namur a enregistrées. De nouveau, effet de réel, impact émotionnel de ce retour sur les êtres qui ont été évoqués sur la scène de théâtre.


La grande forêt


Grâce aux sons, à la lumière, immerger le spectateur dans la grande forêt. Le son englobe scène et salle dans un même espace, et emmène le public avec la jeune femme toujours plus loin dans la forêt. Un important travail d’éclairage, par sa verticalité évoque la lumière filtrant à travers les arbres. Brouillard et fumée permettent un travail d’atmosphères.
La scénographie fait écho aux verticales : des cordes de chanvre, descendent des cintres au fur et à mesure de la pièce, à la fois lianes, arbres, elles marquent la présence toujours plus oppressante de la forêt.


Aérien


Si les cordes évoquent la présence hostile de la jungle, elles représentent aussi la possibilité de se sauver.
En grimpant dessus, l’héroïne peut dépasser les « cieux verts » qui l’étouffent. D’où tout un vocabulaire de l’aérien... Grâce aux cordes, la comédienne se livre à un jeu de figures, qui reflète son corps à corps avec la forêt, mais aussi son combat pour en sortir vivante.


Conversations avec Rousseau


Dans son voyage, l’héroïne est accompagnée par Jean-Jacques Rousseau. Celui-ci s’incarne dans une grand costume qui descend des cintres. Quand l’actrice en!le la grande redingote suspendue à des fils, elle devient marionnette. Comme possédée par le vieux philosophe, elle se livre avec lui à des joutes verbales délirantes. Moments de pur imaginaire, une théâtralité à la fois baroque, féroce et bouffonne s’y déploie...

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