: J’avais trente-sept ans...
"J’avais trente-sept ans. J’étais un homme très heureux et j’étais un homme aimé, je crois cela".
"La lecture du Voyage à La Haye m’a littéralement emporté, comme un naufragé sur un radeau. Et si moi aussi je devais mourir demain, je pourrais dire cela, exactement cela.
Le voyage à La Haye est avant tout un voyage intérieur. Le voyage d’un homme qui, tenant à distance sa souffrance, ne se contente pas de se tenir debout, mais va ! Ainsi que sa parole. Car celui qui parle, voyage. Et à son écoute, où qu'il aille, vers l'enfance, vers la mort, nous l'accompagnons jusqu'au bout. Car une chose est certaine : un voyage n'est pas un déplacement. Un voyage dévoile. Et ce que Le Voyage à La Haye met à nu c’est le cœur d'un homme.
On suit donc à la trace un personnage qui laisse ses empreintes dans un récit, consigné, peut-être, dans un cahier qu’il porte sur lui.
Il y a dans Le Voyage à La Haye une mise en abîme inhérente au récit : le voyage que fait un metteur en scène pour assister à la représentation d’une de ses pièces.
Et si nous commencions par là ?
Si l’acteur-metteur en scène arrivait et assistait à sa propre représentation ?" .
Jean-Cyril Vadi
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