Que racontent des corps suspendus face au vertige du vide ? Au fond du fond, comment trouver la force de sortir ? Entre évasion, frontières et courage, Julien Scholl déploie un huis clos réaliste, symbolique et fantasmagorique de haute voltige ! Au sein d’un espace circulaire, s’érige un mur de plus de cinq mètres de haut, trop raide et trop glissant pour espérer s’enfuir. Défiant les lois de la gravité et poussant les limites physiques jusqu’à l’extrême ; dans ce lieu de la chute, les uns évoluent avec dextérité, tandis que d’autres luttent et se débattent pour ne pas tomber. Entre jeux de lumières et ambiances sonores, quatre circassiens portés par une énergie commune se trouvent confrontés à leurs rêves et à leur folie. Dans ce puits, métaphore de notre intimité, réside le besoin vital de se relier à l'autre comme seule victoire possible sur la lâcheté, l'absurdité et le découragement.