: L'Ecriture
Un paradis sur terre a été créé pour la première fois
en 2000. Depuis la pièce a été remaniée. Dans sa
première version, Un paradis sur terre dévoilait une
image floue de l’Afrique et sans doute emplie de
clichés. Quand Éric Durnez a eu l’opportunité de se
rendre sur place, il a pu faire la distinction entre
l’Afrique telle qu’elle est présentée par les médias et
l’Afrique telle qu’elle est. Dans l’objectif de rendre la
pièce plus accessible au jeune public, le nombre de
personnages a été considérablement réduit. Deux
couples, Tina / Oswald d’un côté (les européens
exilés) et Zouna / Aïssa de l’autre (les humanitaires
africains), représentent la confrontation entre le Nord
et le Sud.
Dans cet espace de rencontre, chaque protagoniste
est amené à agir contre sa nature ou ses
convictions. Cette pression exercée sur les
personnages est le moteur de leur évolution.
S’il y a une chose qui revient dans presque toutes mes pièces, qu’elles soient adressées ou non au jeune public, c’est un goût pour les personnages qui se transforment, se révèlent, se désarçonnent par leurs contradictions… Cet ‘au-delà des apparences’ est un ressort dramatique dont j’abuse …
Éric Durnez
Cette fable naïve et profondément ironique se passe en deux temps : le temps de la narration et celui de l’action. La pièce mélange subtilement la tradition orale africaine du conte, et le théâtre tel que nous les concevons en Occident. Ce processus dramaturgique permet de faire basculer la pièce dans différents niveaux de narration, de passer de l’action au récit, du rêve à la réalité, de faire des allers-retours permanents entre passé et présent.
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