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Le Gros, la vache et le mainate

+ d'infos sur le texte de Pierre Guillois
mise en scène Bernard Menez

: Note d'intention

Un cabaret déguisé en opérette


Notre spectacle est structuré comme un cabaret : succession de numéros par des artistes aux spécialités variées, omniprésence de chants et de danses, animal dressé, strip-tease, etc. Une fable vaudevillesque tisse cependant un semblant d’histoire entre ces différentes performances et nous rend indigne de l’appellation cabaret ou revue. Nous avons donc rangé notre spectacle bizarroïde dans la catégorie opérette, et ça tombe bien puisque notre mainate chante du Francis Lopez.


Les numéros


Parlés ou muets, burlesques souvent, oniriques parfois, ils dégagent différents parfums, du grivois gaulois, à l’émoi câlin, de la franche terreur à l’incompréhension parfaite :


Les tantes sont des figures de commères, grandes classiques du cabaret qui ne sont ici jouées par des hommes (Jean-Paul Muel et Pierre Vial) que pour la malheureuse raison que nous n’avons pas trouvé d’actrices assez peu délicates pour incarner ces harpies.


Le mainate : Certes, il ne parle pas encore, mais il écoute en boucle Mexico et La Belle de Cadix. Il paraît que ça marche.


Le bébé qui dégoûte sera joué par notre gros acteur (Olivier Martin-Salvan) grand spécialiste des bruitages et de la grimace, et qui adore jouer en barboteuse. Grâce à ses 110 kilos et un couffin géant, nous jouerons malignement d’illusions optiques en espérant atteindre l’hypnose.


Les strip-tease : Tour à tour pompier, ambulancier ou postier, un jeune homme, au corps de rêve se livrera à divers effeuillages absolument torrides. Nous espérons troubler à ce point l’assistance que femmes et hommes mêlés se battront becs et ongles pour toucher du doigt la Beauté.


Chansons et French Cancan seront distillés tout au long du spectacle. Petites chansonnettes qui tombent comme un cheveu sur la soupe, grandes envolées lyriques qui plongent un instant nos héros fantoches dans le music hall et petits pas de deux fugaces avant le grand valdingue.


Et un grand mystère…


Le contenu narratif de notre pièce est tellement désuet que nous n’osons vous en décrire les faibles rebondissements, mais il faut vous rassurer, l’intérêt du spectacle ne dépend ni de la trame, ni de l’intrigue, ni des ressorts usuels de la comédie dramatique. Le tourbillon dans lequel nous espérons embarquer en masse les spectateurs sera provoqué par moult surprises et turpitudes tout à fait accidentelles et surprenantes mais dont l’étonnement résultant dépend du secret dont nous les entourons. Voilà pourquoi nous ne pouvons rien vous dire de ce qui fonde l’originalité de notre opérette et justifie a contrario la pâle figure de sa fable.


Et non seulement nous ne pouvons pas vous en dire plus, mais en sus, lorsque vous aurez vu le spectacle, nous vous prierons à genoux de ne rien dévoiler de ce grand secret. Oui, nous le savons, c’est impatientant, mais ça fait partie du show.

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