Tout démarre avec cette commande d'écriture faite à Nathalie Papin à l'issue de ma création de l'habitant de l'escalier.
Mon envie de travailler dans l'univers du cirque et d'amener cette écriture au plus proches de gens ne pouvait rencontrer un meilleur écho. Un Correspondance s'instaure et de là né ce très beau texte, qui est publié juste en amont de la création du spectacle.

Nous avons choisi d'emmener les spectateurs sous notre chapiteau, de les immerger dans ce futur onirique où de plus en plus de gens abandonnent leur ombre.

Dans l'antre de Teppoge, des ombres passent, des musiques retentissent, une silhouette circassienne hante ce lieu et bientôt les ombres vont envahir l'espace et prendre corps sous forme de marionnettes de papier...

L'ombril , (lieu où l'on recueille les ombres) est une sorte de cabinet de curiosités où s'entassent les trouvailles et chimères de Teppoge.
Pour habiller son antre, il joue aussi de la musique, explore la matière dans un registre de musique concrète et sensorielle.

Bientôt devant cet amoncellement d'ombres, ils décident de parcourir le monde pour montrer le talent caché de ces ombres abandonnées.
Le cirque des ombres est né. Il ne tardera pas à faire des envieux....