: Présentation
Radicalement désespéré, joyeusement sarcastique, le grand auteur autrichien Thomas Bernhard porte un regard au vitriol sur la petitesse de nos vies tragicomiques.
Le comédien Bruscon a entrainé sa petite troupe familiale sur les chemins de croix de la décentralisation théâtrale. Auteur, acteur, metteur en scène, il vitupère contre l’humanité, partagé entre amour et haine de l’art dramatique servi par l’abnégation de sa femme (qui tousse) et de ses deux grands enfants, anti-talents patentés.
Thomas Bernhard se régale dans cette (auto) fiction drolatique à conduire son héros dans l’impasse d’un village, au fin fond du bout de monde. Ils entrent donc pour jouer une nouvelle fois la comédie et n’en sortiront pas. Car voilà que l’heure fatidique de la représentation sonne pour Bruscon comme l’apocalypse.
Mais la comédie mise en musique par Thomas Bernhard donne à ce chant du cygne des airs d’opérette qui fait vaciller la métaphysique du malheur pour faire joyeusement résonner la voix des philosophes comiques.
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