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Accueil de « Le Dernier métro »

: Présentation

« Paris, 1942. Depuis deux ans l’armée allemande occupe la moitié nord de la France. La séparation entre la zone occupée et la zone libre constitue une sorte de frontière qui traverse horizontalement le pays. En zone occupée, le couvre-feu vide les rues après onze heures du soir et, pour les Parisiens, il est terriblement important de ne pas rater le dernier métro. Parce qu’ils ont froid chez eux, les Parisiens se pressent chaque soir dans les salles de spectacle. Au Théâtre Montmartre une pièce est en répétition et pourtant le directeur, Lucas Steiner, d’origine juive, a quitté la France précipitamment : il n’avait pas le choix. »[1]


Véritable manifeste, Truffaut parle du Dernier Métro comme « un film d’amour et d’aventure qui témoigne de notre aversion possible contre toutes les formes de racisme et d’intolérance. » Dans un théâtre menacé de fermeture, une actrice se démène pour répéter avec sa troupe. La censure antisémite veille, le critique de la collaboration rôde… Malgré tout, ils continuent. Le théâtre avant tout.


Le Dernier Métro trouble par la résonance qu’il trouve dans notre époque, où les repères s’étiolent et les acquis vacillent. Face au retour en force des extrémismes, la peur des lendemains, la menace de guerre qui plane... Comment se positionner ? La censure reviendra-t-elle ? Politique ? Économique ? Saurons-nous, comme les personnages du Dernier Métro, trouver des chemins de traverse ?

Notes

[1] Extrait du début du Dernier Métro

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