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Le Début de l'A.

+ d'infos sur le texte de Pascal Rambert
mise en scène Pascal Rambert

: Regards croisés sur Pascal Rambert

Une main amie pleine d’énergie écrit des mots libres comme l’air. Ils chantent le langage des émotions ardentes et nous invitent sur la crête des sentiments, dans l’émoi délicieux des contes brûlants chers aux doux et infernaux amants.


Hugues Quester



Hugues Quester interprétait le rôle du Parisien à la flèche, lors de la création radiophonique du Début de l’A. en 2001 sur France Culture et a également joué dans John and Mary de Pascal Rambert présenté au Théâtre des Amandiers en 1992.




(Pour l’établissement de ce dossier, nous avons sollicité Lucien Attoun qui est à l’origine de l’écriture de cette pièce. Voici sa réponse)



Chère Isabelle Baragan,


Votre demande m’avait surpris, puis, vite, j’ai compris ce qui l’avait motivée et cela m’a fortement ravi : j’aime la fidélité !
Quand j’avais conçu, pour France Culture, une nouvelle collection, les Radiodrames, j’avais, bien sûr, pensé à Pascal Rambert et, comme par hasard, tout en jouant les mêmes règles du jeu que les autres, il m’avait répondu : « Justement… ». Et ce fut le début du Début de l’A.
Une belle histoire d’amour et d’humour, tendre et violente, comme Rambert a toujours aimé les écrire, basculant, (après des débuts d’auteur difficiles quand, par exemple, il rêvait naïvement de faire parler les couleurs et les objets sur une scène avec Météorologies) au fil de son inspiration, de la poésie au rock de Allez hop, en passant par l’humour narquois d’un Niçois regardant Les Parisiens, avant qu’il ne s’impose dans cette belle alchimie heureuse d’auteur, de plasticien et de metteur en scène qu’il est : John and Mary, un beau souvenir, vraiment.
En vérité, Rambert ne supporte pas la violence du monde quand elle se retourne contre les exclus : il fait alors parler en français, en anglais et en arabe, quelque part sur la terre dite sainte, des tournesols tournés vers la Jérusalem encore crépusculaire : Gilgamesh, dans un champ d’Avignon, sous le regard piquant de moustiques jaloux, tandis que, là aussi, rôde le souvenir de New York qui le fascine.
Rambert aime aimer et être aimé de ceux qu’il aime et, en l’occurrence, de celle qu’il aime : alors, son Début de l’A. n’a pas de fin et il lui écrit un second volet sans pour autant changer la lettre A et son texte suscite de belles rencontres : d’abord, avec les auditeurs de France Culture, dans la réalisation de Blandine Masson, puis avec son premier metteur en scène – un beau travail du jeune Julien Bouffier – puis avec son nouvel éditeur/metteur en scène François Berreur, et le voici, aujourd’hui, au Studio-Théâtre de la Comédie-Française, avec toujours le même double récit. Au fait, à quand le Théâtre du Vieux-Colombier ?
Je le sais, chère Isabelle, vous n’avez pas la réponse. Moi non plus.
Cordialement à vous.


Lucien Attoun



P.-S. Je partage un secret avec Pascal Rambert autour d’une photographie qu’il m’a dit avoir dans son agenda, mais je ne peux vous dire le nom de la personne. Sachez que cette anecdote dit combien Rambert voudrait changer le monde pour changer la vie : un début d’amour encore à venir…

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