Sorte de journal culturel, ces chroniques quotidiennes aborderont les grands axes du festival, et deviendront tour à tour table de débat, théâtre de tréteaux, comptes rendus d’archives, témoignages, résumés express de grandes oeuvres qui ont marqué l’histoire du festival…

Nous raconterons le passé, mais pas seulement, car puisque bien vivants, présents, brûlants, nous souhaitons nous inscrire dans le présent de ce 70ème Festival. Ainsi de petites rubriques quotidiennes (Critique du jour, Humeur du festival, Revue de tweets,…) permettront de garder un lien avec l’actuel Avignon.

Toute la compagnie, implantée au Jardin Ceccano, travaillera avec les acteurs de cette édition : spectateurs, artistes, techniciens, habitants, afin d’échanger, de partager aussi nos expériences. Un atelier de pratique théâtral permettra à chacun de témoigner de son histoire avec le Festival. Et puisque c’est vers l’avenir qu’il faut nous tourner nous tâcherons d’imaginer, au travers d’ateliers d’écritures avec des enfants, ce que pourrait être le Festival de demain.

La Piccola Familia croit, à l’instar de Jean Vilar, à un théâtre populaire, exigeant, un théâtre allant à la rencontre du public, du plein air aux grandes salles institutionnelles, un théâtre aux formes éclectiques, c’est donc avec jubilation et dans cette idée que nous conterons le spectacle vivant, le ciel, la nuit et la pierre glorieuse tels que les idéalisaient Jean Vilar quand il créa ce Festival.

Nous ferons jeu et théâtre de tout ça, avec joie et sérieux.

Libres d’inventer et dans le souci de rendre compte.

Manon Thorel et Damien Gabriac

mars 2016