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Le Bal des disparu.e.s


: Présentation

Faut-il vraiment être riche et puissant pour laisser une trace dans l’histoire ? Les héros [de la Commune] étaient si pauvres qu’ils n’ont pas même laissé une pierre dans un cimetière.
Raphaël Meyssan

21 mai 1871 : premier jour de la Semaine Sanglante, qui met fin à La Commune. Les Versaillais entrent dans Paris, assiégée depuis bientôt deux mois par les Communards, qui rêvaient d‘une organisation libertaire, d’un monde juste et égalitaire.
C’est aujourd’hui que Jeanne devait épouser Eugène. Mais il est mort sur le front, en révolutionnaire. Les bouteilles sont débouchées, les invités sur les starting-blocks. Qu’à cela ne tienne ! Elle célèbre ce mariage à titre posthume et malgré la cavalerie qui approche. Que faire lorsqu’on se sait condamné ? On vit ! On danse, on chante, on monte sur les tables, on s’embrasse, on boit, on partage l’ivresse d’un dernier instant avant la mort. Avec un goût du jeu jubilatoire et une énergie débordante, les comédiens de la compagnie La Grenade mêlent le festif et le tragique, la hargne, le burlesque et la beauté d’un ciel flamboyant. Soizic de la Chapelle et Lisa Robert ont composé par touches, à la manière des impressionnistes, un spectacle fait d’éclats d’obus et de rire. On entend l’écho de Nuit debout, des Gilets jaunes, de la révolte qui gronde partout. La Grenade revendique un Théâtre (Utopiste) Tout Terrain ; citoyen et politique. Ils critiquent pour mieux le reconstruire le monde qui nous entoure, avec un optimisme à toute épreuve.

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