Un banc, deux valises renfermant ce « avec quoi l’on arrive », comme le petit magasin de nos matériaux théâtraux primitifs - qu’ils soient concrets ou immatériels -. Pas d’artifice, une économie de moyen qui permet de révéler l’urgence à dire… L’urgence à fabriquer en temps réel et avec ce dont on dispose, l’écrin d’où l’on peut émettre sa parole…L’urgence à se rendre audible, ici et maintenant… Ils co-animent des ateliers de créations au Théâtre du Pont Neuf à Toulouse depuis deux ans.

Ils creusent depuis plusieurs années un sillon: celui de l’acteur – créateur. Eux-mêmes metteurs en scène, ils se convoquent, avec La secrète obscénité de tous les jours, à un numéro d’équilibristes… Des lumières dont la fonction sera de raconter autant que d’éclairer, et dont le maniement pourra s’opérer à vue afin de se jouer encore des conventions théâtrales.