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La Magie lente

+ d'infos sur le texte de Denis Lachaud
mise en scène Pierre Notte

: Interprétation

Bien que la pièce mette en jeu plusieurs personnages (le psychiatre au colloque, le nouveau psychiatre, Louvier et toutes les voix qui peuplent son histoire), le texte est écrit pour un seul comédien qui les prendrait tous en charge. Il y a dans cette forme quelque chose qui résonne avec les pathologies psychiatriques évoquées, à savoir la schizophrénie et la bi-polarité.
Il s’agit de donner à entendre cette histoire d’une seule voix, il s’agit de faire porter cette histoire par un seul corps, dans un mouvement unique et simple entre le comédien et le public.
Comme un patient parle à son psychanalyste, l’acteur parlera aux spectateurs.


C’est l’histoire de la puissance des mots.
Ils sortent. Difficilement.
Et ils révèlent ce qui est inconnu.
Qu’y a-t-il dans un mot ?


On mettra leur force à jour.
La découverte de la vérité déforme, un visage, un corps.
Elle fait couler des larmes, de la sueur.
Les mots crus, grossiers, obscènes deviennent des épreuves initiatiques pour l’acteur et les spectateurs. Comment les surmonte-t-on ?
On passera par la colère, le chuchotement, les hésitations, la volonté farouche de ne jamais reculer.


La Magie lente, a été inspiré par une réflexion de Sigmund Freud : “La psychanalyse est une magie lente“.

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