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La Compagnie des hommes

+ d'infos sur le texte de Edward Bond traduit par Malika B. Durif
mise en scène Frédéric Dussenne

: Présentation

Dans un article du Monde Diplomatique, Bond disait en substance que la raison ne suffisait pas à faire de nous des être humains parce que la raison avait conduit à Auschwitz et à Hiroshima. Ce qui fait de nous des hommes, c’est la conscience que nous avons de nous-mêmes.


Tout tourne autour des besoins du nourrisson. Quand il crie, on accourt ; quand il pleure, on s’inquiète. On assouvit sa faim ; on tente d’apaiser ses angoisses et ses douleurs. En grandissant, l’enfant réalise que le monde ne tourne pas autour de sa personne. Il éprouve alors un violent besoin de justice. C’est ce besoin qui le pousse à utiliser son imagination pour inventer des solutions qui donnent sens au chaos.


Nous avons tous été des enfants. C’est ce qui nous sauve.


Abandonné par sa mère sur le seuil d’une porte, Léonard a été recueilli et adopté par Oldfield. Mais ça ne suffit pas à faire de lui un fils. Il cherche sa place dans le monde. La pièce tourne autour de cette question de la filiation. De la transmission. De l’héritage. Aucun personnage n’y échappe. Oldfield, Dodds, Wilbraham, Hammond ont été, eux aussi, des nourrissons. Ils ont, comme Léonard, un besoin vital de sens et de justice. Mais ils ont accepté d’hériter du monde tel qu’il est. Avec ses injustices insupportables. Ce que Léonard, avec l’aide de Bartley, va refuser.

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